Hâter ma convalescence
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Ne pas mourir de ma nuit
je ne resterai pas dans le noir ce soir puisque j’ai perdu mes petits boutons d’eczémas mon enfance mon amitié comme un bœuf ruminant obnubilé par la paille devant ses yeux difficile d’avaler après ça, moi qui ai tout gobé la froide nuit est préférable à une veille un sacré gâchis, – oublies oublies… !… Continue reading
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Derrière l’entaille
de consulter mes comptes au pays c’est comme si j’y suis un contact même virtuel comme un peu de moi qui reste là-bas un nom dans une banque ! ou gravé sur un banc en quoi d’autre maintenant plus rien ne bouge, – plus rien ne marche, – plus rien devant, le flou maintenant que faire… Continue reading
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Une flaque
il me revient en des moments une question : suis-je un despote ? aussi tôt suivit par l’idée qu’il n’y a pas meilleur que moi pour laisser vivre dans tous les sens, même par le feu comme me reviennent de rares consolations de naguère n’exigeant pas moins de mes interlocuteurs puisqu’il ne me reste aucun… Continue reading
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À jamais en rien
lorsque chaque mot était un coac, chaque retour à la ligne et chaque virgule ou conjonction arrachés de l’oubli, de l’abime même la musique de ces vers était jaugée, peut-être prédestinée cela ne m’intéressait pas de bâtir de nouveaux édifices, des cathédrales ou autres y avait qu’à être un monstre ! je comparais mes écrits… Continue reading
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Alchimie
cependant, tout mon corps répond non cependant, tout éteindre d’une colère cependant, tout étouffer d’une montagne de feu cependant, tout atteindre des digues cependant, tout laisser des plombs… , * ils ont l’art de composer et l’art d’en parler, – qu’est-ce qui vous coûte d’employer tant de verbes ? gras bavardages sinon presse exige en… Continue reading
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Quinto
par mes pays celui ou celle qui veut se marier ou va le faire clôture ses comptes Web sans oublier que c’est sur ceux-là qu’un couple se forme majoritairement j’échangerais pour un poème l’un de tes moments de grâce lorsque ma folie retombe, s’apaise, s’épaissit on aura jamais plus un ciel sans satellite ! on… Continue reading
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Ne me sait
pas d’alliés, où ? fileur, filou avec tout, envers tous au vis à vis, le deuil, le charbon, – corps et âme, un élan je me ressaisis, au soir, aux formes, – à voir ? jamais là, sans appui : ombre et vibrations moi, raconté par une fable qui m’a précédée, toujours à table, les coudes au plus long je sentais les êtres, je m’y noyais, j’émanais des bizarreries éclipse et… Continue reading
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Avril
alors que sur cette terre qui m’est tendre revers et pics et ses scintillements aux saveurs de miel mes difficultés ont une couleur de miel me frôlent changent et pèsent sur la balance de l’oubli si je devais comme poser une pierre ou les suivre les compter à chaque envie d’en finir… qui s’est ravalée… Continue reading
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Une pluie d’étoiles sur ma tête nue
les clés de trois poètes qui m’ont sauvé la vie durant ma première crise c’était Paroles de Prévert trouvé à la gare de Marseille, à l’aube je m’édifiais intérieurement, à la deuxième, avec Ainsi parlait Zarathoustra la dernière était moins douloureuse en compagnie de Hamlet, une traduction lue et relue ils étaient entourés, bien sûr,… Continue reading
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Je ne sais pas
rien ne me réjouit autant que de perdre des poèmes en route impossible d’en retrouver une trace moins de poids sur ma conscience, de travail à revoir quoique les ayant déjà rédigés j’en garde un vif souvenir un manque béant je tiens pourtant du fétichisme quelques résédas si l’écrit, la poésie, étaient tout aussi transitoire… Continue reading
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Une place
lorsqu’ils surviennent à ma conscience qu’ils me visitent comme un jour de fête j’espère que mes prières leur parviennent j’espère que mes prières dissipent les brumes de leurs tombes oui, je surélève combien risible les préoccupations de ma vie, infime la pile des ans… , oui, je surélève ! peur de mon ombre, si anxieux… Continue reading
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Haleine
partir martyr art si ça ne tient qu’à la lettre O comme mort et s’y engouffrer s’y reposer les yeux reposés souris crochets murées murées longtemps fou-endormi pour se rappeler du frisson d’un poitrinaire repris par une main le robinet fuit suivant les carreaux comme rien sous la dent qui ne justifie le passé ni… Continue reading
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296
dès mon arrivée, à Bordeaux, je voyais ma Constantine, sa lumière quelque chose que l’on appelait un ailleurs en arrivant en train d’ailleurs, il y avait une rue tout près pas loin de là où nous logions baptisée de ce nom ton chez toi était mon chez moi je m’y sentais accueilli Continue reading
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Vents contraires
tu invoques… , par ta présence, déjà senti la caresse, – l’intuition du vent tourbillons de particules qui retombent ! tu tâtes l’air, la haie hormis celle qui en tombe, – celle qui te tâte ? derrière la vitre lorsque tu sombres tes yeux, dernières douceurs tu en oublies hors ton frein, ton cloître va,… Continue reading
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Pourquoi je dis parfois ?
il m’est parfois difficile de me souvenir d’un visage comme du jour et de la date comme d’un anniversaire comme d’un rendez-vous quelconque comme d’un itinéraire comme d’un air en marchant il m’est parfois difficile de reconnaitre mes erreurs mes tares mes lâchetés comme la voix d’un poète ou celle d’un traducteur comme un arbre… Continue reading
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Jusqu’au foin
la poésie c’est lorsqu’on a faim de mots de corps de vivre si le poète pouvait quelque chose il n’écrirait que les œuvres des autres * il n’y a pas de route pour le non-doute ! il n’y a pas de route sans aucun doute ! * comme quand j’étais enfant je toc parfois ma… Continue reading
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Le point du blanc aux murs
je ne sais depuis quelle occasion on prend des nouvelles de quelqu’un au passage, – que tu passes ! je ne t’y invite pas, ici et nulle part ailleurs. au fond, qui t’en voudrait ? longtemps j’étais disponible longtemps j’étais joignable, – allez au diable ! que l’on me laisse descendre à ras que l’on… Continue reading
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Éclair filé
j’adorais les expressions de ton visage comme un petit soleil agréable ses traits exprimaient la Bretagne me rappelaient les fleuves et les rivières que je ne visiterais sans doute jamais j’adorais glaner avec toi les après-midi relâches tu étais mon tout mon ailleurs tu étais ma maison où reposait la poussière de l’oubli l’amitié que… Continue reading
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Le jour où je parlais oiseau
le jour où je parlais oiseau rien n’annonçait les crépuscules les visites de connaissances les étoiles et le sacrifice de l’immonde bête qui se douchait au jasmin qui se douchait le jour où je parlais oiseau tout était à refaire et beau ! et mort ! sans la faim comme ils disaient de ma nécessité… Continue reading
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Coulée
ça monte ça monte – classe – range – dépoussière la coulée de signes ça s’affaire – ça affiche – s’acclimate joue de la crevaison ça feinte palpe le culminant – la note retouche – sous-pèse le trop fonce – force – avance à l’arrière ! ondule autours ça revient – tourne – corrige danse… Continue reading
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Aujourd’hui, moi, j’ai reçu un coup
saturé, je ne sais à quel moment le cliché m’a rattrapé ! le pire est à chaque fois que je prends un chemin à l’inverse de la vie, du bon sens, etc. je poursuis ma dérive même si je ne ressemble à rien de banale de reconnaissable de gouvernable d’apprivoisé derrière le miroir un foutoir… Continue reading
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La voix du colporteur redescend
les nuages comme de la cendre comme des moulures d’une main embouchée de peintre un refuge au soir les montagnes de kabylie qui dévalent les bleus oliviers et le jasmin parmi les maisons au loin éparpillées de terre cuite ocres et de plumes d’oies ! comme se promener sur une légère mollesse sur la nuit… Continue reading
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En clin d’œil
tu ne m’aimais plus tu aurais pu faire semblant un semblant d’humanité que tes yeux avaient perdu tu te léchais les babines tu ferais une sacré putain de sainte comme un chaton peu ragoutant dans mon film de fin d’étude ! fin d’étude * je suis mort un matin de juillet à Talence sous l’ombre… Continue reading
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Crocs d’un loup
à Rafik. j’assemblais de mes doigts quelque part comme tendre vers l’ensemble l’ailleurs d’un commandement : vert. mon cœur lasse m’accablait je me recentrais sous l’ombre d’un muret soyons pour nous soyons insaisissables comme les vents comme les longs hurlements ! ne reconnaissant qu’une version de l’enfer sur terre la peur de plaire je connaissais… Continue reading
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Rien qu’un arbre !
j’espérais m’approcher d’un arbre dans l’autre monde un arbre peut-être ondoyant ou de feu qui serait inconsommable et ne se consumerait jamais je n’aurais pas eu le désir d’eaux limpides ou de Styx ni m’enraciner dans de la terre les vents seulement me berceraient et me suffiraient j’aurais été à l’écart des animaux de toutes… Continue reading
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Sur tes rives
à Tarik. j’ai appris à me laver récemment. en fait, à 37 ans ! j’apprends encore, sinon ce n’est pas une raison de souvent le faire. je me baigne dans al bi’a ( faune ) : elle pèse lourd Garonne pèse de sa mouvance sur les dos sous les lits de personne souffle par dessus… Continue reading
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Une ballade au parc
tes cheveux sur ton épaule sous les derniers rayons de soleil parmi quelques oiseaux… c’était si beau c’était si beau un après-midi d’été toi et moi sur une pelouse oui, parfumée, bien verte ! comme une pelote de laine inoubliables étaient tes rires où j’en étais : quand est-ce qu’est prévu ton retour, dis-tu ?… Continue reading
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Blanc manteau
le monde est artiste est en éruption et n’a rien perdu de sa superbe le voir en son innocence est une provocation honnête malgré son effondrement inéluctable ! tourbillons de points noirs qui tombent du ciel sur un blanc manteau immaculé une présence convoie * ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ il faudrait qu’il… Continue reading
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Poème de l’attente
si bref – si bref – si bref une annonce et moi les vents caressent les branches nues tendre à l’endroit – puis le vent par là la musique par là les portes battantes de si loin à l’envie nous traversions cuits sauts d’obstacles sans obstacles ! il viendra – il viendra avec une clé… Continue reading
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Articulations
on aura on aurait on aurait pas fini une page un poème pour poème avant avant que – ni quoi ni qu’est-ce finir une page sans que l’autre main ne la tourne ne la retourne comme pour moi-même de même faites vite – à outrance bien que tout passera bien que tout passe par les… Continue reading
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Flip
j’envisage un commentaire une intrusion plutôt je réfléchis à un envoi à son comment quoique je ne vais pas et pas le rédiger ni le mener à son achèvement en matière de cancre en suspens comme un appât ou … un mot sur l’inconvénient de se faire élire de l’impasse de s’é – lire pour… Continue reading
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Sans crier faillite
à Mourad. la poésie teintée du mal la diffusion de la religion n’est pas en reste sans quoi elles ne seraient pas visibles hors moi, je dis pour qui ! combien même il concourt pour le bien pareil, d’où vient le préjugé du poète infernal ? un cran, symbiose une part du paradis est en… Continue reading
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Verve
je tiens au mot : verve. je me plains en mon cœur aux trois horizons insoupçonnés dès lors étonnant, il ne se passe presque rien. je continue de rincer la vaisselle, avec cette eau que j’espère retrouver un jour c’était un repas sans musique de la fumée sans feu, – là, je salive comme chercher… Continue reading
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Os : Faites en un cartilage
du ciel une griffe l’emprise d’un démon du ciel une aile l’étreinte d’un ange du ciel une dent la danse des corbeaux et des colombes j’évite les prières enfiévrées lorsque le tréfonds démembre Continue reading
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Peut être ample
et sinon tu me perdras sur un cagot de fruits ou les fluorescents poissonsviscères baignent pour des nuits émoussées comme un bruit plutôt plus vague un frémissement d’air comme une pause de la pluie entre tes mains on prenait une navette hibou sourd sous la pesanteur derrière un mur d’angle une rue où il y… Continue reading
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Dans la pénombre d’une chambre : Internet
des mots que je formulais dans un rêve récurrent grâce à la volonté de Dieu sans doute au monde des rêves, par Son entremise sans conteste ! me mouvant sur mon lit comme presque rien ne mérite un Non lorsqu’on aime aussi avant que cela ne finisse en verlan ! * un poème c’est l’appel… Continue reading
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Trouver un ton juste
la voix m’émeut sortie de l’ombre brune tremblante peut-être rêvée je crois soulager lorsque je chante – sous ou près de mes yeux ma voix qui m’émeut chez la boulangère exit de l’ombre brune comme sortante et dedans le timbre tremblant soulagé à perpétuité lorsque je chante ils disent ailleurs une boulange attablés pour certains… Continue reading
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Nous partageons nos frites
je me douche et tu me baises : salope. je nettoie et tu rachètes : salope. je décape et tu peins : salope. je loue et tu me chasses : salope. je te protège et tu me blesses : salope. * mensonge vert un duvet or de toutes les couleurs de vieux crapauds elle danse… Continue reading
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Il fallait bien
je regardais ma main entre mes doigts une roulée comme vers sa fin refermant mes paupières – sombre tombe le noir, trous l’opacité blanche autour ma tête me paraissait énorme comme hors de son orbite ici, ou là : ça siffle ça bourdonne – à suie me vient le mot enfer j’ai peur peur peur… Continue reading
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Longtemps, trop longtemps
vapeurs et demies lunes fissure – parlant du lierre par où ? temps de poux de l’enfant à la septième marche jusqu’au sang les genoux tête contre tête inaccoutumées l’étrangeté de sa nuit la proximité d’une chaleur que l’on tait – taira que l’on contourne derrière des mots les mots d’autrui sous des couvertures plissées… Continue reading
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Tout me rendait à elle
cela commençait avec le quart de lune mystérieuse et arquée la sérénade des crapauds une fraicheur retombait si douce je voyais par chez toi au-delà de la baie vitrée les oiseaux dans la lumière de l’ouest les crépuscules du soir si beaux * ensorcelé… , – j’étais comme à l’adolescence ne m’en sortant plus de l’effroi sans cesser… Continue reading
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Comme si
il y a dans le ciel en rupture des points rouges s’élève une eau mélangée mal contée rare et de l’herbe simple parmi les ombres violacées qui s’étirent là le reste peut suivre un état que l’on sait traversé en flottant il y a dans le ciel des bordures – des canaux et des points… Continue reading
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Fourre-tout
à Le Perruche. voici que mon âme vogue et voyage du plus lointain… un éloignement interminable, chic ! une pincée pour la nef lécher le piédestal du calice * à quel moment on a cessé de considérer l’autre comme une priorité de chaque instant le don de soi est inopérant l’amour se meurt * même… Continue reading
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Inter
les enfants d’halloween : clown au sourire sanguinaire fois 2 – faucheuse fois 3 ( pas tout à fait propre ). dragon bleu – licorne – prisonnier zombie ( ils étaient frères et sœurs ). jason à la tronçonneuse ( il fessait vraiment peur ! ). pleureuse cernée de lave rouge ( pareil, effrayant une… Continue reading
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Naïma
souvent entre sept collines semblable à une soirée d’été où la lune sera pleine le vent fraîchira derrière l’an onze il n’y aura pas de vent en cette belle saison ! ce sera d’une nageuse qui se filera jusqu’à les matines le diras-tu, en l’an onze fut… les gazelles ailleurs battront le caveau du Tibre l’eau… Continue reading
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Statuts
corbeau, combo, les hortensias du Congo ont peur ! corbeau – corbeau – corbeau – corbeau tellement dur de revenir en surface presto, pesto, pester contre les concertos trop cuits ! presto – presto – presto – presto l’algérianité ne peut se mouvoir sans les mots ne pas sombrer – ne pas sombrer – ne… Continue reading
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Liens
grands-pères – vous n’étiez pas seulement un territoire vous étiez aussi d’autres résiliences grands-mères – vous n’étiez pas seulement une gâterie vous étiez aussi d’autres présences père – vous n’étiez pas seulement un quiproquo vous étiez aussi d’autres contenances mère – vous n’étiez pas seulement une nervure vous étiez aussi d’autres anses oncles – vous n’étiez pas seulement un phare vous étiez… Continue reading
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Assouplissement
à Isylle et Rémy. ceux qui vous souhaitent une belle vie sachez qu’ils vous ont écarté de la leur comme de leurs orages mes lèvres noirs soufflent sur le soleil couchant l’origami enfantine la traversante pluie cogne le vert émoussé des vitres de nos voisins lentement un Je qui n’est pas le Je que je reconnais… Continue reading
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Reprises & Cie
une mésentente déjà si jeune… une mélodieuse s’en va qui s’en va je ne sais où avec ses opérettes si tragiques ! comment pourrai-je oublier ? rire et rire avec toi frère, mon frère-sourire l’unique bien qui me laisse comble pour lequel je rends grâce à Dieu est toi frère frère-sourire * s’arrêter 3 min… Continue reading
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il se tient debout au carrefour avec une cigarette sur ses lèvres et un téléphone entre ses mains
je suis : 👇 je crois : 👈 je pense : 👉 je sol : 👆 point : ✊️ je suis : 👇 je reste : 👈 je pars : 👉 je trace : 👆 point : ✊️ je suis : 👇 je bleuis : 👈 je cuis : 👉 je fuis : 👆 point… Continue reading
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Go fast
à Rochdi. Quelque chose est là Pas loin, à côté. Qui voudra m’ouvrir Cette porte ? Qui voudra ? L’enfant-jazz. Mohammed Dib. des poèmes personne ne les veut lire que faire ? si personne n’en veut qui en voudra ? des des des poèmes personne ne les veut que faire ? quoi faire quoi faire… Continue reading
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Sur une feuille d’écolier
pour Meissa. le concept n’était pas, pour qui veut bien y réfléchir, un ennemi du poème, seulement sa porte d’entrée et non, évidemment, son aboutissement. Yves Bonnefoy. ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ●… Continue reading
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Caïman de tissu
l’heure ! … et puis deux heures ! et puis, lieder une veilleuse à la chevelure de feu – oui, tant que cela inrecommandable ? ma pensée s’emplit de son cœur-féerie elle m’écrit. à la fin… je fuis… , une aire – dans cette fuite pour lui revenir Continue reading
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D’où j’apprenais sur les défuntes amitiés
voulez-vous que l’on parle de ma tête, de mes dents et de mes tripes ? je prenais acte de mon cerveau en voyant celle d’un mouton, je prenais de mes livres comme un calque découpe éminente découpe corps vers creusé oraison sans rituel beurre et poêle sur le feu l’image sans mots le paysage s’endormait… Continue reading
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Tout code
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Bruitages
une femme de 70 ans est adressée aux urgences pour un syndrome confusionnel isolé, sans notion de chute ou de traumatisme crânien de ses antécédents, on retient : une hypertension artérielle traitée depuis 10 ans par amlodipine (amlor) (10 mg/j) et un syndrome dépressif traité par paroxétine (deroxat) (20 mg/j) les constantes sont les suivantes… Continue reading
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Ticket de commande
nom prénom : Ilan f 146 / vente à emporter 105 ( 50029 ) employer : thibault date transaction : 18/03/2018 numéro caisse : 14601. temps transaction : 22:20 qté désignation montant cb en prod 1 classic 2 p oriental ?? ; ?? 1 hd vanille caramel brownie ?? ; ?? 1 coca cola 1,5… Continue reading
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Sur un ancien téléphone
a : ah / a / à / alors / au / avec / aussi z : zone / za / zal / zèro / zoom / zen / zones / zoè e : euro / et / en / elle / est / est-ce / encore / enfin / ensuite r : recherche /… Continue reading
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Colonne latérale d’un site de rencontre
j’aime commenter partager rencontre à proximité dans le noir apparence lettres likes matches mes favoris mes visites télécharger le discours Continue reading
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Se rabattre sur la ligne d’urgence
il ne pleuvait plus sur mes blancs tombeaux les essuie-glaces étaient en stand bye par intermittence elle conduisait silencieuse et somnolente le jour aussi elle n’était qu’à moitié là un véhicule d’une trajectoire opposée parfois plein phare radiographiait l’habitacle poussiéreux sur une route ouverte, largement ouverte on n’évaluait plus les distances seul l’éloignement du point… Continue reading
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Rendez-vous du soir
n’étant pas moins qu’une fleur le rite et l’étoffe l’étincelle fleur sans nom fleur d’un autre nom l’asile d’un même mouvement qu’elle relie avec un sourire elle répond au nom de fleur qui s’élance lumineuse par ses greffes toujours se brisant sur un cœur qui trace et entrave Continue reading
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De la journée
je parle à une jeune fille qui joue au bandit et à la police sur une pelouse sillonnée, sillonnée… , préférés aux sirènes de pompiers je réouvre une fenêtre, – referme une fenêtre de la fenêtre un don des prémices je repose une assiette, – relave une assiette l’assiette est rangée dans le conduit des… Continue reading
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Roulette
il y a des poèmes qui me ressemblent que je sens que je ressens que je vois et tous ceux que j’écris cet objet tient du livre et du recueil se parcourt comme une fiction ! où chaque poème fait est un bâtonnet * toi que je devine tu me perçois peut-être en retour toi… Continue reading
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Oud
appelle de tes vœux l’orient sous les palmes conjure cornes et vents de tes doigts de sable la parole tiendra de la source parmi le gravat une roche au jour tu t’éveilles hâlé Continue reading
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Un cœur aux repas
tu es là où tu n’es pas tu es ma présence fragile et mon ailleurs je ne résolus pas tout j’ai vécu très tôt avec toi très vite ! très fort ! je marche cependant sur tes pas pour ne plus marcher Continue reading
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Plus la bienvenue nulle part
à Diana. un soir dans tes vieux jours lorsque tu seras assise auprès de ton radiateur repensant à tes jeunes et belles années tu te diras A. m’a célébré, pense-y bien ! comme l’avez fait avant toi Hélène De France le doux secret de cette maxime se cache dans ledit poème * éprouver de l’attirance pour… Continue reading
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Bruissements
s’infiltre par la serrure de la porte et des fenêtres l’aube aux clartés essentielles le chat ne joue jamais seul ses yeux étoilés bruissent par un saut tout s’invite à ma demeure en cette heure de l’éveil l’attention portée à la circulation des oiseaux : l’astre, l’instinct du chien qui remue ! l’odeur de café… Continue reading
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Sous les cotons
à Hania. sous les cotons du temps tombent les rideaux métalliques les innocents flirts s’enrhument une cocotte en papier peint dans des amas d’agrumes ! – est-ce qu’elle m’aime dans ce tout de noir ? j’appelle au Sauveur des hommes ! c’était le crépuscule pour l’heure, j’arrose les arbres de mon urine est-ce que c’est… Continue reading
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Scoubidou
à Djawhar. comme le jour qui coule // comme la nuit qui fend je soufflais le chaud et le froid comme un courant d’air ! comme un courant stellaire ! la terre était le ciel // le ciel était de terre les points cardinaux étaient incommensurables le sang de ma poitrine nourrissait mille fleurs je n’avais rien… Continue reading
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Tigzirt
à Rabah. et à Omar. et à Hidouche. et à Omar. Le soir tombe sur le jardin. Les oiseaux se taisent. Le silence du soir est un objet perdu. Le silence du soir propre aux animaux, propre aux oiseaux, est un objet spontané, naturel, perdu. Sur le jadis. Pascal Quignard. au commencement il y avait… Continue reading
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Qui s’infuse
à Mokrani. tu envies l’impassibilité des pierres comme la musique de la main des vagues comme la douceur d’un galet sous le soleil la nature prodigue ses leçons de vie l’eau salée mouille tes lèvres tu envies l’impassibilité des pierres comme leur intranquillité * le marcheur solitaire du désert qui se détache à l’horizon qui… Continue reading
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En homme
je m’attends dans un avenir incertain je m’attends dans un endroit indéfini je m’attends moi-même je ne pars pas et ne reviens pas je ne m’endors pas et ne m’éveille pas je n’inspire pas et n’insuffle pas je me fais peur et ne crains rien je m’appelle et ne réponds de rien je mens et… Continue reading
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Murs blancs
il me parvient de la musique qui se noie dans les gosiers après tout on n’aimerait pas danser je joue avec les murs blancs et le cauchemar des morts et des vivants qui se versent comme un gouffre colportant un entre deux une allumette dans un tas de foin, sous peu le brasier je n’ai… Continue reading
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Hagard
le jour s’endort un peu moins dans la décrépitude j’apaise le flux du sang les rives où je me retrouve ne sont pas miennes comme ce jour-là : divin ! je ne l’ai pas observé dans mes souvenirs ne croyant plus à l’immuable ici-bas je regrette un ciel perdu qui bavait sous la pluie je… Continue reading
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Une fleur de citronnier
à Fanny. en dépit de ton silence qui m’écorche le sang l’odeur du jasmin qui me blesse blesse de mille morsures de serpents la lune est une amie le soleil est comme une fête le jour décline morose comme les mots que l’on ne peut rattraper sur mes pays et loin de toi je suis… Continue reading
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L’homme derrière un rideau
la nuit que tu entends à peine à peine… ! tu ne dois pas attrister ton cœur à tous les niveaux j’aime tizi-ouzou. Tizi-Ouiza ! elle a la douce voix du clapotis des eaux comme une perle la nuit que tu entends à peine elle t’attend Continue reading
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Oh, la cigarette que l’on fume !
une cigarette se consume entre mes doigts une cigarette se fume elle s’appelle Rym elle est longue et fine, rime souvent avec spleen comme les vieilles accros qui viennent des indes je m’en brûle une deuxième j’ai besoin de nicotine qui calme mes nerfs la braise rouge est une musique plus ancienne elle a son… Continue reading
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Feuillet troué
à Anne. et si de ce monde autocratique et obtus je répondais par un autre rêve je reste sans activité spécifique l’autarcie me fait bander longtemps et si j’éprouve le besoin de comprendre seul l’aride parmi toutes les vérités m’est nécessaire lorsqu’on est consacré à la vindicte sans secours rêve, rêve, rêve… aux lassitudes du… Continue reading
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Bocage
j’écrase l’herbe sur un paisible bocage pour bâtir un tipi sous la pénombre avec mon dos d’hérisson à trois pattes comme à présent prendre l’air est à exclure * dans La femme qui était un livre ¹ le poète ne te drague pas lorsqu’il est triste même si le poème t’envoute plus qu’à voir – une… Continue reading
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Chaland
au magic pub… 54, 56, 58 comme dans la nef d’une église gothique une sombre niche au lait froid et de froment la rue se nomme maréchal joffre vous y rencontrerez peut-être son apache à qui manquent une hache et un divin sourire les habitués s’anesthésient jusqu’à la moelle, verdict : cette enclave est… Continue reading
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Comme un au revoir, comme une ombre
fini l’éternel de l’ombre obscure sais-tu d’orgueil que les astres sont sûrs ? la tristesse est immense et toi, tu es fini plus le désir de vivre d’après ta tête rabougrie comme un au revoir aux senteurs de vanille certains ébats du soir crochètent tes guenilles Continue reading
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Caméléon
dans l’espoir de trouver une super glue qui colle deux fois la même surface je regarde les pubs de patex parmi d’autres produits – oh que le monde semble plat dans un journal ! * l’un des haïkus de Jean-Baptiste Pélissier aurait pu se glisser là : je m’abstiens. cris de soif très haute la concave… Continue reading
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Chaâbi qu’à toi
à Mounia. un cœur qui bat pour toi et qui brûle respire une promesse d’éternité à présent, je me sens : expiré. il ne reste presque rien de ton parfum d’entropie mon vide intérieur entame ton souvenir … après que celui-ci soit consommé pas de chute indéniablement il est constamment renouvelé dans son amour !… Continue reading
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Semence
à Ibtissem. c’est le loup qui surgit pour manger la fillette simplette avec des fossettes que je trouve superbe ibtissama c’est bien toi personnellement que je cherche, éperdument et tout simplement, depuis longtemps * les agréments secrets d’une vie incendiaire et ses dangers et ses tourments… le noir besoin d’un ventre monstre et humide tellement phallique… Continue reading
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Je vois le ciel
il me faut de la poésie pour entendre // il me faut de la poésie pour survivre je veux respirer pour vivre sans heurts je veux revivre mes mots qui font l’écriture je cherche ma quiétude dans les infinies miniatures j’ai combattu toute volonté de puissance j’inspire à vivre de la poésie je suis l’éternel… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
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