je buvais pour des réveilles ivres
je buvais parce que j’ai le sommeil agité
en suivant une thérapie ou en fréquentant une mosquée
je buvais pour effacer l’affront
je buvais pour me le rappeler
sans raison aucune ou pour un tas de balivernes
je buvais parce que j’avais une âme
je buvais parce que j’avais une mort
les week-ends et jours de semaines
je buvais pour rire de la misère des autres
je buvais pour rire de ma propre misère
pendant les fêtes et les enterrements
je buvais parce que poète
je buvais parce que dingue
avec ou sans l’inspiration
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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