tu es matinale
tu es dans la salle de bains
tu viens de prendre une douche tiède
tu exhales un bon parfum
tu portes un foulard bariolé à la taille
tu es devant ton miroir planté sur tes deux
petits pieds nus
tu as les cheveux lourds
tu as ton corps à moitié trempé
tu as l’air d’un ange dans le contre-jour
tu prends l’un des cotons tiges d’une boite
transparente
tu tiens la tige rose clair à l’aide de tes
trois doigts
tu expires avec révolte tout en introduisant le
bout de la tige en coton dans ton oreille gauche
tu inclines légèrement la tête sur ton épaule
tu fredonnes un air indéterminé
tu regardes le bout en coton sale en improvisant une grimace
tu lances à ton miroir un : Beurk !
tu réitères les mêmes mouvements de l’autre côté
tu te trouves particulièrement belle
tu reviens rayonnante dans la chambre
tu danses sur le lit
tu transpires
j’imagine celle à venir
elles ont toutes opéré des répliques chez moi
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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