je
me
noie
dans un froid sombre
une catastrophe se profile sur ma tête
et des rafales de vents
reviens-moi mon petit bulot
reviens !
je
me
convaincs
sur la banquise de tes pupilles asséchées
que rien ne fut jouer d’avance
rien n’est jamais perdu
ils nous ont offert un destin sur des parchemins
une rencontre à vivre
je
me
termine
de l’interminable orgueil
une brindille m’enchante effrontément
cette brindille déchire mes tempes
j’ai goûté à l’hypocrisie de ce monde
si j’y prenais racine
je
me
figure
l’étrangeté de ta présence dans cette fête
la scène se déroule juste à côté et où tu te tiens
derrière une cloison qui sent la flanelle des champs
comment prétendre à un accès
là où il n’y a que défaite
je
me
flagelle
comme chaque bon samaritain