je me lève à l’heure du rossignol
je prends une tasse de café et fume
je rase ma barbe en ce jour d’automne en berne
je m’habille et la lampe masse
je mets Quieter Than Silence à l’écoute et me berce
je lis un peu et l’horloge s’attarde sur mes paupières
je mange un bout d’un vieux sandwich au saumon
je sors sous une pluie fine et mes poumons
s’ouvrent
je discute avec Pierrot, Hamlet et Jacques dans un bar associatif
je regarde l’heure 04:24 et la tenancière mamelue décide de nous foutre dehors
je poursuis seul pour me balader et réfléchir
je regarde l’aube claire avec ces mots en bouche : une femme qui me ressemble.
j’éteins ma cigarette et la garde dans ma besace
je referme mon calepin
je rentre
une femme qui te ressemble
une femme qui te ressent
une femme qui te sente
est-elle une cité, ou invraisemblablement une jeune pousse ?
je prends le pari de l’amour
le retour au terrier
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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