Citadelle

je me lève à l’heure du rossignol

je prends une tasse de café et fume

je rase ma barbe en ce jour d’automne en berne

je m’habille et la lampe masse

je mets Quieter Than Silence à l’écoute et me berce

je lis un peu et l’horloge s’attarde sur mes paupières

je mange un bout d’un vieux sandwich au saumon

je sors sous une pluie fine et mes poumons s’ouvrent

je discute avec Pierrot, Hamlet et Jacques dans un bar associatif

je regarde l’heure 04:24 et la tenancière mamelue décide de nous foutre dehors

je poursuis seul pour me balader et réfléchir

je regarde l’aube claire avec ces mots en bouche : une femme qui me ressemble.

j’éteins ma cigarette et la garde dans ma besace

je referme mon calepin

je rentre

une femme qui te ressemble

une femme qui te ressent

une femme qui te sente

est-elle une cité, ou invraisemblablement une jeune pousse ?

je prends le pari de l’amour

le retour au terrier



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Bienvenue dans mon atelier !

Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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