quelques intimes démons assèchent les illusions de ma chair malléable :
les manquements à la soif
cent fois répétés… !
seule cette mémoire me tient captif
le vent souffle sur les résédas
de mon territoire
semblable au refuge et au désœuvrement
le changement s’est intensifié
d’un cran
dénommée : ruine.
ainsi vont les tourbillons
dans l’âge de mon cœur
un sablier où le sable ne tombe pas
elles se lèvent les paroles oubliés au milieu de la brume :
l’ensemble des restants : ô sombre forêt, rendez-nous s’il vous plait sa dépouille, nous nous acquitterons devant les morts et les vivants !
il n’y aura pas de cérémonie funéraire
il n’y aura pas de coups de feu
elle tombe la voix trouble sur une assemblée de veilleuses :
le point de vue du mort : les guerres intestines font encore des émules !
( un loup gris se penche pour voir ! ).
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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