durant les années de mon enfance
j’arpentais un cimetière laissé à l’abandon
seul et environné par le silence
j’allais cueillir pour des hommes des plantes sauvages d’été
je ne m’approchais jamais de celles qui étaient sur les tombes
même si je les lorgnais que d’un œil !
je n’oublierais jamais les amples vêtements
et la casquette mickey mouse qui couronnait ma tête
( selon la perspective économe de mes parents ! ).
sous ces cieux idylliques
l’air était pur comme de l’or où rien ne s’étale
je bravais mon cœur ornemental qui me semblait beau
c’était le paradis !
l’enfance ne se sait pas, disaient-ils !
dernière rive d’insouciance avant que mon âme ne s’enténèbre
WordPress:
J’aime chargement…
Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
Votre commentaire