à Raouf.
Dans la sylve elle tombe, sans lieu choisi, mais là elle germe, comme un grain d’épeautre montée en scion, puis en plante sylvestre, les harpies qui se nourrissent de ses feuilles, lui font douleur, et la douleur fenêtre… » L’enfer, Dante Alighieri.
son assiette fluette
s’adonne à la frugalité des sens décuplés
du pain noir dans son parcours
celui qui serre les dents
( le noir est un accident ! ).
il rentre son pied dans le marbre italien
son âme flotte dans un palais de blanches saveurs
une outrecuidance opaque et délurée
il voit de gentils spectres
( un homme qui s’alimente en regardant le ciel ne peut pas être tout à fait mauvais ! ).
les mouvances se sont vites enfuies, peut-être !
il finit avec une crème, un café
il règle l’onéreuse addition
il sort
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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