qu’est ce qui fait bon vivre
sous le soleil
froid
et la lenteur des jours
sans pareils
je me promet d’aller
au gré de mes envies
sans faillir
et faire des vents
à jamais mes aînés adorés
je voudrais tant revenir
aux temps anciens
semblable à un mouchoir blanc
et humer le parfum des fleurs
du pays incertain
m’en sortir le cœur plein
de petites impôts
et me sentir
vieillir
comme un homme éternel ! comme un long fleuve hindou !
quel autre pays
à l’aune de mon amour
me chavire
avec ses habitants millénaires
qui insufflent la démesure
ô que mon pays me manque !
vite – vite… , dépouillons-nous !
tâchons d’apprécier
la beauté de ce bas monde
comme les cormorans
or, entre les continuelles pluies
et mon apanage de brulures
la plèbe se lavent l’âme
sur les reflets poreux
d’une madrigal
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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