le ciel est court
dormez les bonnes gens, la ville veille sur vous
une figure d’enfant déluré
comme un bleuté jusqu’aux narines de mouton
tu es définitivement parfaite et de perdue
te projeter, tu ne fais que ça !
la puissance renouvelée des absents
quel est ce refus de vivre ?
le poète a des représailles médiévales
et ne veut que finir la récréation chevaline
l’exaltation des peurs et des états souverains
… de l’oxygène dans de l’eau noire
le pli qui transcende les âmes
qui se consument comme l’orientation des blés
la clarté de la Ténèbre : une tourbe !
les semelles scotchées aux sept vents
le prix d’un rêve solitaire
les combles d’un cœur bateau en solitaire
une maison qui ronfle le silence des nuits
tu es l’enfant des arbres
chères lèvres fondues et désirés, je vous désir, etc.
le négatif d’une étoile qui brûle
tu es abattu à plate couture
tout te semble de noir halluciné
vous étouffez d’interminables cris
de vos innombrables vies !