à Ghiles.
au-dessus de la clameur
des noirs sons
je retrouve mon lit de coton
et la littérature
qui berce mes mauvais sommeils
le sable des siècles africains se frotte
aux parois de l’instrument
je repasse sur ma mélancolie
et l’époustouflant chemin
des non-retours
les amoureux du pont de pierre
s’embrassent comme deux
à l’abri des étoiles
une fine pluie mélodieuse
s’entend
une femme élancée
chante un vieux refrain rock’ n’ roll en français
son rythme démentiel
est un sous-titre en chinois
à ma perdition
les amoureux du pont de pierre s’enlacent
dans les vents nus du soir
comme sa délicieuse rengaine
que je lui reprends
de ses lèvres imbibées de gloss
les deux mains humides
et à plat posées
sur sa longue épine dorsale
une fine pluie mélodieuse
descend
ses vertes prunelles voilent mes yeux
figés sur une pierre tombale
la boucle est bouclée
comme un sein
et j’aime mes tentatives de résolutions
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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