dans ce fier monde
et nos greniers poussiéreux
les guêpes trouent le ciel et la toile
de nos vaines araignées
desquelles l’esprit d’un enfant reste captif
les honorant de fourmis dans un long linceul
l’envie qui lui prend de hurler fort
: CATACOMBES !
comme prendre son envol plus qu’ici qu’ailleurs
et matérialiser le ciel
peut-être même se déverser dans l’estuaire
comme se marier à la saison des couleurs
ces mêmes guêpes touchent de leur dard de feu
le ciel de nos chairs meurtries
ce sont là des pensées d’un docte fou
au milieu des champs d’avoine en flamme