j’attends
le jour sans mémoire
j’attends le jour pour m’ouvrir au monde
j’attends le jour pour sentir l’orage
j’attends le jour pour sortir de l’ombrage
j’attends le jour pour creuser mon trou
j’attends le jour pour aimer mon bourreau
j’attends le jour pour m’ausculter
j’attends le jour pour démystifier
j’attends le jour pour un accident
j’attends le jour pour faire un don
j’attends le jour pour être à l’écume
j’attends le jour pour finir en légume
j’attends le jour pour oublier la mort
j’attends le jour pour consumer aurore
j’attends le jour pour jouir
j’attends le jour pour vous vomir
j’attends le jour pour croire en Dieu
j’attends le jour pour mentir mieux qu’eux
j’attends
le jour pour fuir
j’attends le jour et je le sais advenir
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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