à Abdellah.
Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux.
Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte.
comme un sentier dans le ciel
parsemé de clairs étoiles
le berger suit le sentier
les étoiles tombent
le berger trébuche et tombe
il contemple la nuit du sud
les deux mains sur sa tête
une saine colère gronde dans son cœur
il va d’épuisement jusqu’à son éprouvette
le ciel change et ne l’atteint pas
pareil à moi est ce berger
sorti ébouriffé d’un rêve à peine achevé
longtemps nous sera voilé le paradis
le sentier des célestes voyages
( quelqu’un qui revient de loin a parlé ! ).