à Abdellah.
Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux.
Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte.
comme un sentier dans le ciel
parsemé de clairs étoiles
le berger suit le sentier
les étoiles tombent
le berger trébuche et tombe
il contemple la nuit du sud
les deux mains sur sa tête
une saine colère gronde dans son cœur
il va d’épuisement jusqu’à son éprouvette
le ciel change et ne l’atteint pas
pareil à moi est ce berger
sorti ébouriffé d’un rêve à peine achevé
longtemps nous sera voilé le paradis
le sentier des célestes voyages
( quelqu’un qui revient de loin a parlé ! ).
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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