à Mustapha.
j’habite un quartier résidentiel
une construction de la france coloniale
le genre varsovie en noir et blanc
il y a eu encore des émeutes cette nuit
la ville se soulève comme en région
bouillonnante de revendications
les c. r. s. n’ont pas ce petit quelque chose qui fait ordre et rétabli la tranquillité
les manifestants ne prétendent aucunement à gouverner leur pays
c’est assez comique comme événement
j’ai reçu la consigne de ne plus sortir de l’appartement
je sens comme une odeur de chair brûlée
une odeur qui s’infiltre par les ouvertures de la climatisation
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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