Chuinter

il y a un lit double dans l’alcôve et de la poussière d’étoiles

je veux des sons

comme ceux que les corps animés produisent 

je-suis-nulle-part-et-partout-à-la-fois-les-lunes-défilent-militairement-et-je-me-tiens-à-l’-autre-extrémité-de-l’-appel-téléphonique

ma main tremble calmement

comme pour tenir le rythme d’une chanson imaginaire

il y a une voiture parqué et je suis son homme

je veux des airs d’automne

comme le craquèlement des feuilles mortes sur le sol

je-sais-que-tout-est-épreuve-dans-la-vie-pour-être-un-homme-un-vrai-d’une-personnalité-de-fer-tout-à-son-honneur-se-dévouer  

hier tu es partie

tu es partie

je reste absent de moi-même

comme sous sortilège



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Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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