J’implore la pitié d’un toit qui s’écroule
quand je mets le premier pas, la terre bouge…
qui peut me délivrer de cette frayeur ?
Djaroua Allaoua Ouahbi.
mon étoile et moi, on construit un fantasque royaume pour autrui
mon étoile et moi, on change la face du monde depuis le berceau jusqu’à notre vie d’adulte
mon étoile et moi, on visite l’âme des choses comme vont les vagabonds qui puent hors des rails de la rue
mon étoile et moi, on croit aux monologues intérieures et aux blanches boites en bois !
mon étoile et moi, on reste myope devant les cœurs des bons poètes qui tolèrent le vol et le crime
mon étoile et moi, on rêve d’un dieu parfait dans les toilettes et on dit : habité par un djinn.
mon étoile et moi, on laisse quelques-uns sur la route et d’autres que nous ne reverront plus jamais
mon étoile et moi, on a des jours de cristal où l’orient est notre terre dilection
mon étoile et moi, on n’est pas ce caustique refuge où il fait bon de se taire, ô nos vieilles misères !
mon étoile et moi, on dilapide le bleu du feu et le sacré de Dieu l’innommé dans les solitudes des soirs de mai
mon étoile et moi, on croit qu’il n’y a pas de dessein prédéterminé à l’envers du gant de la rumeur
mon étoile et moi, on dévisage les présages retrouvées sous le ciel de nos appartements
mon étoile et moi, on souffre la prière des rats dans le monde nié
Votre commentaire