je prends une figue sèche à l’huile
le soir j’improvise
je mélange mes excréments et mon urine
j’essuies mes morves et mes croûtes des yeux
je me rafraîchie à l’eau de cologne
je rétablie les connexions
avec la saleté de mes vêtements
avec la moisissure sur les murs et son odeur
je
me développe
je
pue
je ne me lave plus
j’aime mon odeur de friandise
( plus d’eau ou trop chère ! ).
je mélange mon sperme et ma salive
j’avale mes crottes de nez
de la transpiration sur ma peau
du charbon entre les doigts de mes pieds
le glauque à la commande par téléphone
j’adhère à l’abjection du morbide
je me trouve au ras du seuil de la pauvreté
l’honneur des braves gens se vend
je rote
je dilettante dans mon pet
j’ai
deux temples
j’ai
un nez
de l’alcools à gogo
des cigarettes
une endive dans le frigidaire
j’ai une lettre à écrire
je
vais vers une fin olfactive
j’atteindrai les sommets bleus, peut-être !
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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