Amphore

je prends une figue sèche à l’huile

le soir j’improvise

je mélange mes excréments et mon urine

j’essuies mes morves et mes croûtes des yeux

je me rafraîchie à l’eau de cologne

je rétablie les connexions

avec la saleté de mes vêtements

avec la moisissure sur les murs et son odeur   

je me développe

je pue

je ne me lave plus

j’aime mon odeur de friandise

( plus d’eau ou trop chère ! ).

je mélange mon sperme et ma salive

j’avale mes crottes de nez

de la transpiration sur ma peau

du charbon entre les doigts de mes pieds

le glauque à la commande par téléphone

j’adhère à l’abjection du morbide

je me trouve au ras du seuil de la pauvreté

l’honneur des braves gens se vend

je rote

je dilettante dans mon pet

j’ai deux temples  

j’ai un nez

de l’alcools à gogo

des cigarettes

une endive dans le frigidaire

j’ai une lettre à écrire

je vais vers une fin olfactive

j’atteindrai les sommets bleus, peut-être !  



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Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.
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