orpheline de tous
toute seule et aimante, – dis-moi à quoi tu penses seule abandonnée de tous ?
elle s’en est allée, l’âme… !
sans doute à jamais
les chevilles légères
comme une plume verte au crépuscule des anges ( une idole pour les insomnies ! )
sept jours
sept week-ends qu’à durée son calvaire
il te faut reconstruire son identité
sa psyché
elle s’en est allée, la blanche Ophélie
( une grappe de raisin rouge dans la bouche ! )
orphelin de tous
tout seul et contre personne, – dis-moi à quoi tu penses seul éprouvé par tous ?
s’en est fini, la traîtresse !
elle m’a quitté
j’ai enjambé avec elle le serpent de feu
j’ai vu dans l’éclat de nos jours des ombres télescopiques
le temps était une fusée
comme lui, j’ai rusé
il te faut reconstruire ton identité
de vagabond
s’en est fini, elle a emporté mes larmes
( le songe d’un rossignol est le fond d’un ciel gris ! )
j’ai vécu ordinairement un été de démesure en orient
je ne voulais pas foncé