à Ibtissem.
vous étiez une femme aux yeux de chouette, femme de la longitude, femme de l’épopée, etc. je vous pleure car me trahie l’aurore ! une descendante in-établie et j’enfouis
nous étions amoureux de ceux qui s’aiment
nous restions heureux
nous reversions du vin là tout contre nos cœurs
nous miroitions devant nos soudainetés
carrousels
bouffon
badour
nous faisions le tour de nos désespoirs de nos royaumes
les coudées franches comme un rajout
nous en voulions aux autres de leur indifférence
nous étions deux flocons d’hiver, deux maux roses
votre écho retentit à l’intérieur de moi comme un puits, et n’en est que plus cruel, sans une promesse de retrouvailles, ni d’une délivrance
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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