à Fanny.
les arrières pays in-approchés
traversés en surface
défilent fort l’hymne
du chagrin avant l’exil
plus de là-haut – Laos ?
rien d’imperceptible
délicatesse qui dénote
comme un centaure qui descend
une plume qui s’étale pile
au cœur de l’éblouissante disparate
hôte qui la pleure
et plane
léger
insondable comme l’air
les vents d’automne se contrebalancent
des volantes feuilles noircies
d’épais nuages
sur un arbre qui croît
comme tant de désirs irréalisés
entre les rires
d’amis
j’ouvre mes yeux qui s’en retournent navrés
et je frémis
WordPress:
J’aime chargement…
Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
Votre commentaire