long tempo
aux combles
un homme fictionnel
vêtu d’une chemise
brettèles
ventre d’un poisson
pieds sur le parquet lourd
et crétin
il frisait les étagères
et fumait des gitanes
second raccord
près de la fenêtre
une femme éprise
au long cou
aux doigts rouges
et les seins d’écolière
parée d’une robe
à fleurs jaunes verts et noires
elle oscillait devant le téléphone
et échangeait un baiser comme frère et sœur
je n’ai pas de voiles blanches et de brumes
la grêle m’appelle et s’y retrouve
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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