à Sophia.
complainte entendue
plantes brûlées et drôles de chapeaux
vaste fémur comme les jours abimés
où retombaient les générosités d’un adolescent
révolution des fleurs et des pierres
sensibilité d’une tête muette avec ses frères… , – pas bien pas bien !
quelques colombes effleuraient la fenêtre d’un paisible lointain
nous fallait-il faire face, à tout – à rien – à l’aurore alitée ?
comme un radeau vermoulu, etc.
traversant les longs soirs miraculeux, comme les phyllades !
il quittait le miel et les abeilles de son pays
pour la rive des estropiés
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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