grippe
ou la fuite des vents
mue et morveux
douceâtre comme les peaux
boulevards bordelais qui transitent
quais embrumés
retardataire et à l’heure
humeur à la Gabin
Un singe en hiver
ainsi qu’un anniversaire de l’anneau
dessous les tambourineuses étoiles
le présage d’une noyade
parce qu’il y a un soleil
les lendemains d’une noce
extrapolations d’un intérêt sous les lampadaires
Richard sa majesté des affaiblis
s’assoir sur un fauteuil mirobolant
proverbe et flasques abattis
tapis recouvrant les sexes
les blancs
dogme du piéton
une histoire à la barre
plaide encore pour les étoiles
Aurore file la fin de l’été
je me pouille sur le chemin des poètes
comme j’en croise de si vrai
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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