une femme que j’approche
que je déculotte
derrière ses prunelles
parmi les quelques furies de l’été
mots transversaux
d’une aussi longue frange
élans du passé
insaisissables couleurs
sur-l’-herbe-folle-dont-l’-herbe-folle-raffole !
inquiétude légère
doigts qui butinent
sautent en d’autres lieux
frileux… , – saisis-le !
pointe au corps
aigue
sculpté par les fées des ruisseaux
toile cachée
amortie
j’effleure ton bras
ton parfum me rappelle les saisons
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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