de coton
les sept heures
parachutés
sur tes yeux opiacés
comme des raisins verts
un parfum de poème
une foudre dans ton cœur
comme les éclairs sur la toile d’un peintre
bourdonnement quasi lointain
vaguement
à l’ombre
je m’allonge sur les rêves de ta coccinelle
de rouge
l’écharpe de l’écolier en mal de fenêtres
dessins d’une abbaye
dessins de ta courbure
s’éveillent
tant de mystères
qui ne valent ta caresse
morsures d’une étrange bête
lente d’une douce confession
effervescent
comme les chants oubliés
je m’agrippe à ma bouée de plaisance
de légers vents sur les roseaux
tout aussi contre toi
tes âges étagés
sève
peu de zinc !
désolé de te croire verte
ton onir
par lui charmé
comme insuffler une seconde fin
à tes matins
de gris
je m’essuie par crainte de trop m’y plaire
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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