quand les mots se dérobent du mot
quand le port de la mémoire
quand le suc de l’œil
quand la respiration se fait halte
quand l’épave des siècles
quand la langue pâteuse exulte d’eau
quand le mais est déjà
quand la saison des vaches et des mouches
quand la chanson tourne
quand le lourd est plus que lourdeur
quand les classiques revisitent le contemporain
quand l’intérim des esprits est de mise
quand le rire s’y met à deux fois
quand le vouloir se tord
quand l’épuration blanchit les feuilles
quand les peaux sont défraichies
quand l’horizon trône
quand les anges sont des démons et les démons des anges
quand les répondeurs n’accrochent plus
quand les dépens accrochent
quand la platitude gagne l’enfance
quand l’adoration se perd
quand l’œil s’écarquille sur les reflets
quand la levrette est au pied de son maitre
quand les trains sont rouillés
quand les constellations s’alignent
quand l’arbre s’enracine dans la mort, – alors, je délire !
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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