Nœuds avant chaque poème, comme avant un orage

j’aube à la nage dans les vents

je crépuscule comme une course

je soleil comme un jus de citron vert des plaines de mon enfance

je nuage les moutons un jour d’une légère brise

je rivière sous la tombe de Rivers

j’étoile les poètes en filigrane de mes amis des montagnes

je planète comme Holst au sahara où je retombais malade

je flaque mes paumes sur les pommettes d’un clown

je pluie comme je te regrettais Hania, – Rien ne me rebutait autant que les conventions.

je sable les chaises de poussière pour ne plus m’y assoir

je singe les étendards au clairon

j’abeille comme les ruches au printemps de Plath

je livre pour un douro ce poème de la casse

je trombe !

je ruisseau après mes repas de pain et d’orage

je brume sous les parasols à la plage, – Ne serait il pas un peu zinzin ?

j’ange ainsi que tu angélisais

j’aile comme Frida



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