j’aube à la nage dans les vents
je crépuscule comme une course
je soleil comme un jus de citron vert des plaines de mon enfance
je nuage les moutons un jour d’une légère brise
je rivière sous la tombe de Rivers
j’étoile les poètes en filigrane de mes amis des montagnes
je planète comme Holst au sahara où je retombais malade
je flaque mes paumes sur les pommettes d’un clown
je pluie comme je te regrettais Hania, – Rien ne me rebutait autant que les conventions.
je sable les chaises de poussière pour ne plus m’y assoir
je singe les étendards au clairon
j’abeille comme les ruches au printemps de Plath
je livre pour un douro ce poème de la casse
je trombe !
je ruisseau après mes repas de pain et d’orage
je brume sous les parasols à la plage, – Ne serait il pas un peu zinzin ?
j’ange ainsi que tu angélisais
j’aile comme Frida
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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