une cigarette se consume entre mes doigts
une cigarette se fume
elle s’appelle Rym
elle est longue et fine, rime souvent avec spleen
comme les vieilles accros qui viennent des indes
je m’en brûle une deuxième
j’ai besoin de nicotine qui calme mes nerfs
la braise rouge est une musique plus ancienne
elle a son style
les non-initiés lui prodigue des paroles vaines
les non-initiés la voit d’un œil en friche
peut-être des rivales… oh, la cigarette que l’on fume !
je succombe sous ses lignes blondes
à toute heure de la nuit et du jour
je me lève pour des bouffées de tabac blanc
rien que nous deux sur mes lèvres
elle dit stop sans vergogne à mes colères
elle dit stop à mes doutes sur l’irrationalité du monde
en bouse de vache, industrielle ou encore à rouler
je souffle sur ses pas clinquants de bourse
par douzaine ou par paquet souple bien rangé
c’est toujours un plaisir et sans regret que je la fume
d’ailleurs, Rym a une prose…
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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