je parle à une jeune fille qui joue au bandit et à la police sur une pelouse sillonnée, sillonnée… , préférés aux sirènes de pompiers
je réouvre une fenêtre, – referme une fenêtre
de la fenêtre un don
des prémices
je repose une assiette, – relave une assiette
l’assiette est rangée dans le conduit
des cafouilleurs
je redescends les stores, – remonte les stores
sur les stores une araignée écrasée
une bouillie !
au plein d’araignées qui tissent des linceuls
je réponds merci !
allongé sur le lit repensant aux fourmis de la jeune fille
à qui j’ai encore souri
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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