il y a dans le ciel
en rupture
des points rouges
s’élève une eau mélangée
mal contée
rare
et de l’herbe simple
parmi les ombres violacées
qui s’étirent
là
le reste peut suivre
un état que l’on sait
traversé
en flottant
il y a dans le ciel
des bordures – des canaux
et des points
en argents
les étoiles y descendent
elles longent ainsi qu’un secours
la nuit et le jour
le jour et la nuit – surtout les nuits !
d’une même entrée
un panneau de la mairie vient
on croit y tenir fixe
le tout autour
son nom est de poids
comme au bout du chemin
sous une peau
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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