je regardais ma main
entre mes doigts une roulée
comme vers sa fin
refermant mes paupières – sombre tombe
le noir, trous
l’opacité blanche autour
ma tête me paraissait
énorme
comme hors de son orbite
ici, ou là : ça siffle ça bourdonne – à suie
me vient le mot enfer
j’ai peur
peur
peur
peur
surpiquée
j’oubliais le mot chouette dans une conversation
j’oubliais le 3 de février ( rien ici-bas n’est éternel, les chiffres ? ).
je ne voyais personne personne n’est rien
je parlais très peu
lorsque cela était permis
les yeux, tout
1 ) je demandais mon chemin : bonjour – vous savez où se trouve un distributeur, celui à côté est en panne ? merci.
2 ) j’entrais ( très beau le mot entrer ! ). dans un supermarché : bonsoir – pardon – par carte s’il vous plait. – merci et au revoir.
jusqu’où pouvait-elle s’enraciner
au désert
entre les blancs
dans le silence ?
je n’étais jamais nulle part avec la musique
nulle part était de tous mes instants
WordPress:
J’aime chargement…
Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
Votre commentaire