Peut être ample

et sinon tu me perdras sur un cagot

de fruits ou les fluorescents

poissonsviscères baignent

pour des nuits émoussées comme

un bruit plutôt plus vague un

frémissement d’air

comme une pause de la pluie

entre tes mains on prenait

une navette hibou sourd sous

la pesanteur derrière un mur

d’angle une rue où il y a

une maison crème quelques individus

d’arbres il n’y a toujours rien

de mal à écrire un poème

serré un lien continu

la fois où je faisais foinaïve peut-être

une tenue de moi à toi d’attendre

pourquoi je ne parlais plus même d’une

autre époque qu’il fait encore froid

dans ma sombre cabine

insensiblement pas méchant

ainsi en ses feintes



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