et sinon tu me perdras sur un cagot
de fruits ou les fluorescents
poissonsviscères baignent
pour des nuits émoussées comme
un bruit plutôt plus vague un
frémissement d’air
comme une pause de la pluie
entre tes mains on prenait
une navette hibou sourd sous
la pesanteur derrière un mur
d’angle une rue où il y a
une maison crème quelques individus
d’arbres il n’y a toujours rien
de mal à écrire un poème
serré un lien continu
la fois où je faisais foinaïve peut-être
une tenue de moi à toi d’attendre
pourquoi je ne parlais plus même d’une
autre époque qu’il fait encore froid
dans ma sombre cabine
insensiblement pas méchant
ainsi en ses feintes
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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