les nuages comme de la cendre
comme des moulures
d’une main embouchée
de peintre
un refuge au soir
les montagnes de kabylie qui dévalent
les bleus oliviers et le jasmin
parmi les maisons au loin éparpillées
de terre cuite
ocres
et de plumes d’oies !
comme se promener sur une légère mollesse
sur la nuit et ses vibrations
dans une brise fileuse
la mort dans les parages – une rature
un gisement de pierres
et talismans
les rivières coulent sous les phalanges
sous les tombes retrouvées
je perds la route du chercheur d’or moulé dans le grave de l’aurore
tout n’est qu’un jeu avec la sphère