ça monte
ça monte – classe – range – dépoussière
la coulée de signes
ça s’affaire – ça affiche – s’acclimate
joue de la crevaison
ça feinte
palpe le culminant – la note
retouche – sous-pèse le trop
fonce – force – avance à l’arrière !
ondule autours
ça revient – tourne – corrige
danse d’un cran de sureté
danse pour une danse
ça lance – ça projette – ça passe
en tableaux inentamés
tape des doigts à l’usure – tape contre
s’arque
ça monte – colorie
ça enfle – jubile
ça rit une fois à l’été
ça s’allonge les bras – ça noircit
récits tranchés en leur milieu
en leur endurance
ça fossilise – cartographie – numérise – ça répertorie
paupières lourdes – paupières lourdes
il faudrait en tombant
que tu tombes
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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