Le point du blanc aux murs

je ne sais depuis quelle occasion on prend des nouvelles de quelqu’un au passage, – que tu passes ! je ne t’y invite pas, ici et nulle part ailleurs. au fond, qui t’en voudrait ?

longtemps j’étais disponible

longtemps j’étais joignable, – allez au diable !

que l’on me laisse descendre à ras

que l’on m’oublie

je ne parle à présent qu’au Seigneur, – c’est vrai, il y a aussi l’artisanat ! je prends le temps de démêler, même si de travers. la poussière comme de son silence sont un baume

je ne veux plus entendre personne

je ne veux plus attendre quiconque, – les sornettes ça suffit !

que l’on dise un fou

que l’on dise un terni

je m’aperçois qu’un mot est un membre, un interlocuteur, un grain enseveli sous les vagues d’ombre, – j’accepte ! je ne crains que l’adresse à celui-ci, furtif à moi-même, célestement

de la tombe vient ma colère

tombe est mon havre



2 réponses à « Le point du blanc aux murs »

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