je ne sais depuis quelle occasion on prend des nouvelles de quelqu’un au passage, – que tu passes ! je ne t’y invite pas, ici et nulle part ailleurs. au fond, qui t’en voudrait ?
longtemps j’étais disponible
longtemps j’étais joignable, – allez au diable !
que l’on me laisse descendre à ras
que l’on m’oublie
je ne parle à présent qu’au Seigneur, – c’est vrai, il y a aussi l’artisanat ! je prends le temps de démêler, même si de travers. la poussière comme de son silence sont un baume
je ne veux plus entendre personne
je ne veux plus attendre quiconque, – les sornettes ça suffit !
que l’on dise un fou
que l’on dise un terni
je m’aperçois qu’un mot est un membre, un interlocuteur, un grain enseveli sous les vagues d’ombre, – j’accepte ! je ne crains que l’adresse à celui-ci, furtif à moi-même, célestement
de la tombe vient ma colère
tombe est mon havre
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Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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