Si peu noircis
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Haleine
partir martyr art si ça ne tient qu’à la lettre O comme mort et s’y engouffrer s’y reposer les yeux reposés souris crochets murées murées longtemps fou-endormi pour se rappeler du frisson d’un poitrinaire repris par une main le robinet fuit suivant les carreaux comme rien sous la dent qui ne justifie le passé ni… Continue reading
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Pourquoi je dis parfois ?
il m’est parfois difficile de me souvenir d’un visage comme du jour et de la date comme d’un anniversaire comme d’un rendez-vous quelconque comme d’un itinéraire comme d’un air en marchant il m’est parfois difficile de reconnaitre mes erreurs mes tares mes lâchetés comme la voix d’un poète ou celle d’un traducteur comme un arbre… Continue reading
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Jusqu’au foin
la poésie c’est lorsqu’on a faim de mots de corps de vivre si le poète pouvait quelque chose il n’écrirait que les œuvres des autres * il n’y a pas de route pour le non-doute ! il n’y a pas de route sans aucun doute ! * comme quand j’étais enfant je toc parfois ma… Continue reading
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Éclair filé
j’adorais les expressions de ton visage comme un petit soleil agréable ses traits exprimaient la Bretagne me rappelaient les fleuves et les rivières que je ne visiterais sans doute jamais j’adorais glaner avec toi les après-midi relâches tu étais mon tout mon ailleurs tu étais ma maison où reposait la poussière de l’oubli l’amitié que… Continue reading
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Le jour où je parlais oiseau
le jour où je parlais oiseau rien n’annonçait les crépuscules les visites de connaissances les étoiles et le sacrifice de l’immonde bête qui se douchait au jasmin qui se douchait le jour où je parlais oiseau tout était à refaire et beau ! et mort ! sans la faim comme ils disaient de ma nécessité… Continue reading
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Aujourd’hui, moi, j’ai reçu un coup
saturé, je ne sais à quel moment le cliché m’a rattrapé ! le pire est à chaque fois que je prends un chemin à l’inverse de la vie, du bon sens, etc. je poursuis ma dérive même si je ne ressemble à rien de banale de reconnaissable de gouvernable d’apprivoisé derrière le miroir un foutoir… Continue reading
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La voix du colporteur redescend
les nuages comme de la cendre comme des moulures d’une main embouchée de peintre un refuge au soir les montagnes de kabylie qui dévalent les bleus oliviers et le jasmin parmi les maisons au loin éparpillées de terre cuite ocres et de plumes d’oies ! comme se promener sur une légère mollesse sur la nuit… Continue reading
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Sur tes rives
à Tarik. j’ai appris à me laver récemment. en fait, à 37 ans ! j’apprends encore, sinon ce n’est pas une raison de souvent le faire. je me baigne dans al bi’a ( faune ) : elle pèse lourd Garonne pèse de sa mouvance sur les dos sous les lits de personne souffle par dessus… Continue reading
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Verve
je tiens au mot : verve. je me plains en mon cœur aux trois horizons insoupçonnés dès lors étonnant, il ne se passe presque rien. je continue de rincer la vaisselle, avec cette eau que j’espère retrouver un jour c’était un repas sans musique de la fumée sans feu, – là, je salive comme chercher… Continue reading
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Os : Faites en un cartilage
du ciel une griffe l’emprise d’un démon du ciel une aile l’étreinte d’un ange du ciel une dent la danse des corbeaux et des colombes j’évite les prières enfiévrées lorsque le tréfonds démembre Continue reading
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Trouver un ton juste
la voix m’émeut sortie de l’ombre brune tremblante peut-être rêvée je crois soulager lorsque je chante – sous ou près de mes yeux ma voix qui m’émeut chez la boulangère exit de l’ombre brune comme sortante et dedans le timbre tremblant soulagé à perpétuité lorsque je chante ils disent ailleurs une boulange attablés pour certains… Continue reading
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Il fallait bien
je regardais ma main entre mes doigts une roulée comme vers sa fin refermant mes paupières – sombre tombe le noir, trous l’opacité blanche autour ma tête me paraissait énorme comme hors de son orbite ici, ou là : ça siffle ça bourdonne – à suie me vient le mot enfer j’ai peur peur peur… Continue reading
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Longtemps, trop longtemps
vapeurs et demies lunes fissure – parlant du lierre par où ? temps de poux de l’enfant à la septième marche jusqu’au sang les genoux tête contre tête inaccoutumées l’étrangeté de sa nuit la proximité d’une chaleur que l’on tait – taira que l’on contourne derrière des mots les mots d’autrui sous des couvertures plissées… Continue reading
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Comme si
il y a dans le ciel en rupture des points rouges s’élève une eau mélangée mal contée rare et de l’herbe simple parmi les ombres violacées qui s’étirent là le reste peut suivre un état que l’on sait traversé en flottant il y a dans le ciel des bordures – des canaux et des points… Continue reading
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Fourre-tout
à Le Perruche. voici que mon âme vogue et voyage du plus lointain… un éloignement interminable, chic ! une pincée pour la nef lécher le piédestal du calice * à quel moment on a cessé de considérer l’autre comme une priorité de chaque instant le don de soi est inopérant l’amour se meurt * même… Continue reading
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Liens
grands-pères – vous n’étiez pas seulement un territoire vous étiez aussi d’autres résiliences grands-mères – vous n’étiez pas seulement une gâterie vous étiez aussi d’autres présences père – vous n’étiez pas seulement un quiproquo vous étiez aussi d’autres contenances mère – vous n’étiez pas seulement une nervure vous étiez aussi d’autres anses oncles – vous n’étiez pas seulement un phare vous étiez… Continue reading
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il se tient debout au carrefour avec une cigarette sur ses lèvres et un téléphone entre ses mains
je suis : 👇 je crois : 👈 je pense : 👉 je sol : 👆 point : ✊️ je suis : 👇 je reste : 👈 je pars : 👉 je trace : 👆 point : ✊️ je suis : 👇 je bleuis : 👈 je cuis : 👉 je fuis : 👆 point… Continue reading
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Sur une feuille d’écolier
pour Meissa. le concept n’était pas, pour qui veut bien y réfléchir, un ennemi du poème, seulement sa porte d’entrée et non, évidemment, son aboutissement. Yves Bonnefoy. ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ● ○ ●… Continue reading
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D’où j’apprenais sur les défuntes amitiés
voulez-vous que l’on parle de ma tête, de mes dents et de mes tripes ? je prenais acte de mon cerveau en voyant celle d’un mouton, je prenais de mes livres comme un calque découpe éminente découpe corps vers creusé oraison sans rituel beurre et poêle sur le feu l’image sans mots le paysage s’endormait… Continue reading
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Tout code
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Bruitages
une femme de 70 ans est adressée aux urgences pour un syndrome confusionnel isolé, sans notion de chute ou de traumatisme crânien de ses antécédents, on retient : une hypertension artérielle traitée depuis 10 ans par amlodipine (amlor) (10 mg/j) et un syndrome dépressif traité par paroxétine (deroxat) (20 mg/j) les constantes sont les suivantes… Continue reading
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Ticket de commande
nom prénom : Ilan f 146 / vente à emporter 105 ( 50029 ) employer : thibault date transaction : 18/03/2018 numéro caisse : 14601. temps transaction : 22:20 qté désignation montant cb en prod 1 classic 2 p oriental ?? ; ?? 1 hd vanille caramel brownie ?? ; ?? 1 coca cola 1,5… Continue reading
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Sur un ancien téléphone
a : ah / a / à / alors / au / avec / aussi z : zone / za / zal / zèro / zoom / zen / zones / zoè e : euro / et / en / elle / est / est-ce / encore / enfin / ensuite r : recherche /… Continue reading
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Colonne latérale d’un site de rencontre
j’aime commenter partager rencontre à proximité dans le noir apparence lettres likes matches mes favoris mes visites télécharger le discours Continue reading
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De la journée
je parle à une jeune fille qui joue au bandit et à la police sur une pelouse sillonnée, sillonnée… , préférés aux sirènes de pompiers je réouvre une fenêtre, – referme une fenêtre de la fenêtre un don des prémices je repose une assiette, – relave une assiette l’assiette est rangée dans le conduit des… Continue reading
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En homme
je m’attends dans un avenir incertain je m’attends dans un endroit indéfini je m’attends moi-même je ne pars pas et ne reviens pas je ne m’endors pas et ne m’éveille pas je n’inspire pas et n’insuffle pas je me fais peur et ne crains rien je m’appelle et ne réponds de rien je mens et… Continue reading
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Feuillet troué
à Anne. et si de ce monde autocratique et obtus je répondais par un autre rêve je reste sans activité spécifique l’autarcie me fait bander longtemps et si j’éprouve le besoin de comprendre seul l’aride parmi toutes les vérités m’est nécessaire lorsqu’on est consacré à la vindicte sans secours rêve, rêve, rêve… aux lassitudes du… Continue reading
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Une collusion
une collusion l’endurer juste un après… sans bruit s’éclaircit ciel et doutes un temps trace / fouille le long trait qui dit : immédiateté. emporte oscillante vérité c’est toi. noir mat in-octroyé tu rendossais à Palerme ses ailes à son image vieille contagion, aucune rainure tel quel : elle elle ne pouvait te vivre. Continue reading
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Poème passé
par où je fraie un chemin ? peut-être par ici… ou là-bas entre les blancs ouatés après le point. plus près… sur le lit d’un poète qui veille nulle part… il me cherche : à la radio sur un parking baille louche hoquette alors, une murène ? Poème : Continue reading
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Nœuds avant chaque poème, comme avant un orage
j’aube à la nage dans les vents je crépuscule comme une course je soleil comme un jus de citron vert des plaines de mon enfance je nuage les moutons un jour d’une légère brise je rivière sous la tombe de Rivers j’étoile les poètes en filigrane de mes amis des montagnes je planète comme Holst… Continue reading
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Second usage
à Camille. en avant de la veilleuse un filtre en avant du filtre un cadre en avant du cadre un verre en avant du verre les deux croquis en avant des deux croquis un chevalet en avant du chevalet une scène en avant de la scène les deux modèles en avant des deux modèles un… Continue reading
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Salut, c’était moi…
elle enfilait un masque méconnaissable à la nuit tombée comme une ombre sur de hautes cloisons tout ce que nous partagions notre foi parce que différente comme une garde de tous il disait aux immensités bleues* : les femmes avaient des yeux perfides ! il disait à son cœur : les femmes avaient des visages… Continue reading
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Raquette dans un sac de voyage
la vie était comme on danse de nos libertés et à l’aveuglette ! le vide se faisait sentir je criais ! une femme jouait la nuit au solitaire sur son ordinateur, seule ! moi, je me touchais de cette extravagante solitude, même les lampadaires vibraient la vie était comme on cauchemarde de nos ailleurs bien… Continue reading
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Chanson de la rupture
j’étais imparfaitement un mort – vivant pour vous pour vous je fuyais longtemps la vie d’ici bas avec nous avec nous vous me manquiez, à mon tour d’aimer pour vous avec nous je ne pouvais oublier et non plus effacer où est-ce que je foirais avec vous ? pourquoi nous ? de tout mon être… Continue reading
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Momentos
l’œil porte sur la flamme verte de ne plus se souhaiter la mort écrire région mélodie du cœur qui porte éclairs et cendres en dedans des poumons dorsale moelle torche feu de l’action lit de personne lourde tête étincelles silence j’étais mien avec l’autre au naturel pour un laps de temps Continue reading
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Vents mauvais
au cœur des vents sur un banc de mousse froide le battement de ton cœur, … et triste ! nous deux amoureux de nos allées et venues parmi les arbres quintessence me fend fruits d’été bec du typhon Tristan distraie sang séché sens unique et le monde en est changé quelqu’un vient de me faire… Continue reading
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Quand les mots
quand les mots se dérobent du mot quand le port de la mémoire quand le suc de l’œil quand la respiration se fait halte quand l’épave des siècles quand la langue pâteuse exulte d’eau quand le mais est déjà quand la saison des vaches et des mouches quand la chanson tourne quand le lourd est… Continue reading
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Funèbres refrains
à Jean-Baptiste. les aveugles sentent les étoiles avec l’œil de l’âme les aveugles sentent les étoiles d’un cœur en flamme le poète brûle d’un cœur en flamme les chiens grondent de peur sur la terre de Dieu les chiens grondent de peur la ville se dévoile aux heures nocturnes d’une magie et d’un mystère la… Continue reading
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Pas tant que ça niché
barbe noire à peine fantaisiste manie fort bien sans violettes sauvages plantées dessus regards cueillis plus de cent frères et sœurs blanche barbe déjà roussie déontologique fleurie fort bien par la fenêtre un satyre cent fleurs d’anges au bout des doigts dites nous : frères et sœurs nous éclipsons les mohamédiens d’ici comme leur fausser… Continue reading
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Justificatifs de vie commune
mardi un jour de labeur noir mercredi un jour de labeur noir jeudi un jour de fête vendredi un jour Saint samedi un jour de labeur noir dimanche un jour du Seigneur de la terre d’accueil lundi un jour d’un arc-en-ciel pour toute la semaine le deal était si tu l’aimes ne te maries pas… Continue reading
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Un saule est une sérieuse affaire
par le son des cloches ton spleen tes auto-stellaires branches tes lapidaires heures ta maison en carton aux vents ouverte hantée par ton nom comme un signe, déliriums, ô le cygne blanc ! bat de l’œil très haut sur l’étant vétéran incertain cœur d’un petit-conte sans loups sans loups lignes déchanges, flottaison, ô les migrations… Continue reading
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L’escale de la matinée
de coton les sept heures parachutés sur tes yeux opiacés comme des raisins verts un parfum de poème une foudre dans ton cœur comme les éclairs sur la toile d’un peintre bourdonnement quasi lointain vaguement à l’ombre je m’allonge sur les rêves de ta coccinelle de rouge l’écharpe de l’écolier en mal de fenêtres dessins… Continue reading
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Furies de l’été
une femme que j’approche que je déculotte derrière ses prunelles parmi les quelques furies de l’été mots transversaux d’une aussi longue frange élans du passé insaisissables couleurs sur-l’-herbe-folle-dont-l’-herbe-folle-raffole ! inquiétude légère doigts qui butinent sautent en d’autres lieux frileux… , – saisis-le ! pointe au corps aigue sculpté par les fées des ruisseaux toile cachée… Continue reading
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Dur de s’y croire autant que de s’arrêter
c’était presque religieux ce moment du petit bout de chocolat plein de saletés que l’on mangeait, – puisqu’on aurait tout essayé, même la perte ! toute opaque, toute opaque, toute opaque, toute opaque, etc. du soir… , comme de la nuit une transversale, géométrie de l’objet que soufflent les vents ! que lave la pluie… Continue reading
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La perte
fourmilière ballets du bâton rompu nos sourires ou riz au lait versés sous nos pas étouffés pêlemêles tout Traviata nos pas ! mémoire de l’exilé de bout en bout relégué par les odeurs et une béance recherchant l’ouverture diaphane – diaphonique – euh… ! épuisement d’un temps intercalé où rien ne s’assemble et se dédouble… Continue reading
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La femme aux oiseaux
à Alice. au couvent une femme s’attarde dans un corridor ouvert aux débâcles, sonde son âme et noie ses yeux qui s’agrippent d’attente sur les feuilles d’arbres ( lorsque l’automne presse le pas ! ). qui êtes-vous ? que voulez-vous soustraire ? solitaire qui observe l’irréparabilité mal dépecé acide j’aspire à une eau qui s’en… Continue reading
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Fleur de Lys
départ d’éclairs pucelle qui s’envole avant l’heure départ d’éclairs bleu d’azur intemporel départ d’éclairs départ de la lecture en éclaireur départ d’éclairs du sol au firmament c’est la pucelle ! rougeurs au tronc sonore départ d’éclairs blessure au cœur qui colmate départ d’éclairs départ comme un ultime éclair départ d’éclairs nuées jusqu’au sol départ d’éclairs… Continue reading
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Dernière rescousse
nuit et fugues coulent quelque part lentement lamentable de n’y voir rien seuls vos petits mots sous la véranda vos germes demeurent intangibles tremplin d’eau et Amour tenir frissons d’un fossoyeur je vous reconnais en chaque mot êtes-vous en colère ? Continue reading
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Matin d’été
à Isylle. rien qu’une amie dans la tiédeur matinal et sur mon lit tout froissé tout envouté rien qu’une amie dans la tiédeur matinal pour recueillir l’intime silence de ses flans de coton de ses yeux rien qu’une amie dans la tiédeur matinal sous la lumière des stores et sa nuque parfumée que je quitte… Continue reading
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Sur une pelouse
conformation astrale objets obliques regard oblique conformation à la forme astrale tes yeux touffus des lunes belle hâlant oblique caprice et tes yeux nourris sentant ton feu même… lourd jardin feuilles sèches ampoules et râteau échanges muets carrefour je me tiens à mi-chemin de la cabane bye – bye ! Continue reading
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Trois saisons
grippe ou la fuite des vents mue et morveux douceâtre comme les peaux boulevards bordelais qui transitent quais embrumés retardataire et à l’heure humeur à la Gabin Un singe en hiver ainsi qu’un anniversaire de l’anneau dessous les tambourineuses étoiles le présage d’une noyade parce qu’il y a un soleil les lendemains d’une noce extrapolations… Continue reading
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Libérations
tes nouveaux lustres vieux coffrets tes ciels bas et obscures ode de coton blanc et bleu tes yeux horribles et troubles baisers qui s’enroulent fini l’éternel qui sait d’orgueil ? tes sornettes ailes rouges de sauterelle tes accents de flûte fleur jolie, jolie… ! tes sons vermeilles sur mon lit, tu sommeilles ! astre rustre… Continue reading
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Au bord
à Sabrina. soleil irradiant sous un arbre manichéen demies tensions itinérance au bord moitié d’une clameur lasse qu’à moitié de la lecture retour à la dicté cloche qui retentit comme un dimanche des rameaux baisers éternels d’une fleur ciel qui s’étend de grisaille ouverture basse et non plus déchainée perspective et portes dames qui feintent… Continue reading
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Perceptions d’un intérieur
long tempo aux combles un homme fictionnel vêtu d’une chemise brettèles ventre d’un poisson pieds sur le parquet lourd et crétin il frisait les étagères et fumait des gitanes second raccord près de la fenêtre une femme éprise au long cou aux doigts rouges et les seins d’écolière parée d’une robe à fleurs jaunes verts… Continue reading
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Cristaux
grince orgueil du cœur blizzards lumières d’une ville feux flamboyant nuées d’une grange sans ésotérisme et joie foule mausolée tapi rien que là toit à mille lieux à mille têtes sereins rêves flûte soupirant oies promesse peut-être une dernière à lui à l’écho de son parfum coquelicots bras rouges de froid enlacement grippe arômes homériques… Continue reading
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Appeler Nathalie
le même félin désir ! le même déshabillé ! ivresses qui susurrent tout bas corps exaltés et d’éclats corps comme un halo cela te rappelle les sarcophages ta peau qui invite à l’outrance se parcourt comme les aubes blanches comme le retour d’une érection sous les draps de colère et de larmes qui t’arrachent à… Continue reading
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Exhumé
dent havement rebelle et croque ! arctique amorce serpentine voix percluses s’abandonnent à échéance grecs qui se jettent cote suspendue l’-amour-que-l’-on-me-verse-déverse-le-daemon paraphe vasé pendant d’un collier de course et saccades eaux de mes Converse trouées trouées je peine à poursuivre le poète comme singer le bruit Continue reading
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Les adieux
seul comme deux Polonaise vents sub sahel et de l’huile incertaine fleurs de sel poison suspendre l’étreinte sous les ombres d’un jardin larmes sous un baiser secret des adieux lait qui tiédi sur la table limpide cœur transparent CD je scelle l’incompréhensible du non-dire par mes douleurs Continue reading
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De brume
surface de brume matin consensuel ciel dévorant rien qui n’autorise l’accès parmi les anonymes et le jour s’imbrique de secondes ! d i v i n e percée par un fouilleur d’envolés clopine des sphères enfant qui tournoi comme un derviche et regarde, regarde s’obscurcir l’œil et le sait déci delà une romance la poussière des villes où l’on réécrit les… Continue reading
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Flocons d’hiver
à Ibtissem. vous étiez une femme aux yeux de chouette, femme de la longitude, femme de l’épopée, etc. je vous pleure car me trahie l’aurore ! une descendante in-établie et j’enfouis nous étions amoureux de ceux qui s’aiment nous restions heureux nous reversions du vin là tout contre nos cœurs nous miroitions devant nos soudainetés carrousels bouffon badour nous faisions le tour de… Continue reading
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Tant que l’on t’écrit
à Fanny. les arrières pays in-approchés traversés en surface défilent fort l’hymne du chagrin avant l’exil plus de là-haut – Laos ? rien d’imperceptible délicatesse qui dénote comme un centaure qui descend une plume qui s’étale pile au cœur de l’éblouissante disparate hôte qui la pleure et plane léger insondable comme l’air les vents d’automne se contrebalancent des volantes feuilles noircies d’épais… Continue reading
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Jamais survolé
perdu de ne plus se croire le fils pas de torts que du ressentiment me frappe et puis l’horreur la nuit qui assaille solitudes je pars… sous le signe de l’adieu Continue reading
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Le sang est indélébile
la poésie n’est pas au service d’une idéologie, d’un parti, d’obscures passions, etc. je suis écœuré. je pensais ne jamais jeter un recueil faussement nommé je suis écœuré. le mal de dedans est un pléonasme Les concernant je suis écœuré. cette menace qui nous nargue ! sinon j’aime lorsque la poésie est menaçante, dangereuse, etc.… Continue reading
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Jamais pour en découdre
ce que vous pensez de moi, ne me regarde en rien. ce que vous confiez à une autre personne sur moi, ne me regarde en rien. je m’éloigne de vos territoires mais est-ce qu’un jour, vous m’avez accepté mais est-ce qu’un jour, vous avez eu foi en moi ce que je pense de vous, ne… Continue reading
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Automne des barbus
je me figure le style des barbus chirurgiens, en parallèle des barbus en basket nike ! ils pourraient s’appeler Hamid ou Stéphane, jamais ils n’auront une large sympathie ceci est proscrit et cela est le salut ! personne ne sait d’où tu sors, mais d’où ? j’ai l’impression que la misère de l’être fait des… Continue reading
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Printemps des oiseaux
toi sous enveloppe seul à outrance silence et les vents le monde d’hier chantait deux verticalité index parlé j’écoute les oiseaux sur un banc il me revient ce court poème Continue reading
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Figures
: 1 il était une chose il était un être à la dérive il était d’une mémoire surannée il était à peine né de ses rêves il n’était pas une lourde médecine il n’était pas une conscience d’intermarché il était parachevé par ses aînés il était une cadence confuse et folle il était un mont… Continue reading
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Tournesols ou la symbolique des chiffres
le onze de mon anniversaire onze planètes onze milles verges d’Apollinaire le trois février de mon mariage trois places d’un podium trois œils dont un de la conscience trois cuillères de mon café soluble les soixante-quinze kilogrammes de mon poids soixante-quinze commune de Paris soixante-quinze derniers numéros de ma ligne téléphonique les trente euros à… Continue reading
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Nous sommes fatigués
1/3 nous sommes fatigués de somnoler,- de courir à perdre pied,- de marcher,- de se lever avec nos fragilités,- de s’habiller de nos voix de ténor,- de remettre ça,- de descendre pour ensuite remonter,- de se tenir,- de tenir les murs,- de chausser nos chaussures neuves,- de se barber,- de redormir pour l’éternité,- de brider… Continue reading
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Les couleurs sont ailleurs Fr/Arab
hommage à Antonin Artaud. j’aime la couleur rouge dans le rouge ! parlons de la sensation du rouge même si elle n’est pas tout à fait rouge j’aime la couleur orange dans l’orange ! parlons de la sensation de l’orange même si elle n’est pas tout à fait orange j’aime la couleur jaune dans le… Continue reading
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La dualité Fr/Arab
à Fanny. mais du corps de l’adverbe même l’amant s’évade vers l’envers des choses où ombre d’une rade seconde il tombe Le chant de la carpe. Ghérasim Luca. providentiel ce temps où l’on accepte l’histoire de nos héros déchus la femme des autres que l’on revoit jamais sur les graduations de nos trahisons une fissure… Continue reading
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Il est pour vous ! Fr/Arab
Vous ne serez jamais sage. Source inconnue. une étreinte comme un rêve qui dure jusqu’au soir ce n’est pas la veille d’un jour de fête je m’habille je fais mes valises je fricote je ne suis pas triste au revoir ma ville, tu es mon obélisque j’ai croisé de farouches reptiliennes, des formes et des… Continue reading
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Les silhouettes de la scène Fr/Arab
le mot khayel me fait penser à du lin blanc ondoyant au vent, alors que silhouette me fait penser à une allumette. il se trouve des gens bien qui descendent en ville jusqu’à la fin des temps elle est une passante elle est en robe de soirée elle porte un secret elle dégage une… Continue reading
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Mardi, jour d’une fête noire Fr/Arab
les moyens du bord : les tables retournées, les balles en plastique, les mitrailleuses en fer rouillé, les grenades en bois, les pierres de chantier, l’eau chaude des tuyaux d’arrosage, etc. c’est les jeux d’enfants qui aiment l’incontournable guéguerre c’est bien que je ne m’en souvienne plus une fille a vu ce que j’avais… Continue reading
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Charivari Fr/Arab
je me lève tôt et dors de-même le rythme dans la peau les tocs des tocs en toc par Beethoven l’héroïque je ne suis pas beau – pourquoi l’enclume et le marteau ? entre quatre murs et deux plumes et des gens qui l’aiment de-même la route est coupée comme pour le Kilimandjaro je me rends… Continue reading
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Ne dites à personne qu’il l’aime Fr/Arab
un chien qui se terre crabote imaginairement s’enfuit sur sa table d’écolier sur les airs de la ballade chétive dans la ville des lumières tizi-ouzou capitale de la vida et de la grève en saccades un bassin bleu entre ses yeux elle l’a pris par la main il pense à elle à l’autre chanter Si… Continue reading
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Vers le Mediator Fr/Arab
à Véronique. comme les ondes qui rongent son corps le cœur serre son rêve des tropiques, hypothétiquement les membres électriques ! les membres électriques ! les membres électriques ! ( l’oraison des cosmiques ! ). le sans douleur n’existe pas il est de bleu le peignoir qui l’habille, effacé la chemise éventrée ! la chemise… Continue reading
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Les fibres
à Naelle. son front pale éclaire le ciel ses yeux rouges se posent comme la neige c’est un lièvre qui dort dans les bois une crème dans l’espace entrouvert il aime la danse il aime tourner en aval il aime les vents de sa tête les caresses sur son visage fiévreux et elle boit de… Continue reading
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Une souris Fr/Arab
un champ dans le trou une souris sourit en dessous de tout flou étrange aux alentours de la gnôle l’odeur de nourriture incompréhensible détresse elle est bête elle n’est pas verte les gens la déteste elle fait des choses insensés écriture décharnée dedans ou à la lisière un refuge isolé tumulte la vie… Continue reading
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Chanson redondante Fr/Arab
les vers impures un verre dû des vers qui sonnent faux le bruit des bottes qui rythme ses nuits le pas d’une fille une chenille, – elle rejoint qui ? le poète dans son habitat obtient le droit de s’esclaffer celui qui lâche l’interrupteur il ne s’endort pas les vers impures un verre dû Continue reading
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Une rencontre sans faute
un hommage à la manière de Brautigan. lorsque le premier feu s’éteint – dis-moi ce que tu aimes dans la vie ? les parfums les robes les voyages – je préfère être franche avec toi me dit-elle. je sens le bouc je m’habille de loques je préfère voyager seul je passe ailleurs pour ne… Continue reading
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Une longueur de désavantage
à Ghiles. un poète rentre seul à la maison le soir il se baigne de crépuscule extasié une communication affreusement bleuette un poète rentre seul à la maison le soir une cloche qui oscille sa corde Marie est une abeille aux mille visages de femmes le poète rentre souvent seul ou en mauvaise compagnie puisqu’il… Continue reading
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Elle, cohérence (Fr/Arab)
à Nassima. de tous les charmes confondus je bravais mon cœur corrompu sentant la bref musique un signe d’aucun recours comme faire une nique aux fidèles m’amours le temps de mes premiers amours je cachais une passion de toujours c’est l’étreinte d’un commis voyageur c’est les sandales de l’orphelin choyé c’est l’imaginaire d’une fille que… Continue reading
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Un couplet se construit Fr/Arab
à Anne. je suis un garçon bon et de bien qui le fait et le savoure quand je peux… je suis un garçon bien comme il faut qui le fait et le savoure quand je peux un ange je suis un garçon tout comme il faut et bon qui fait le bien et le savoure… Continue reading
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Cap ou pas cap sous nos yeux
comme une pluie aux couleurs de pétrole comme un fruit gorgé de soleil morsures goyave vents de papaye ils me transpercent en équilibre ils me fêtent chancelant je voyage et que je me taise qu’aurions-nous pu rêver de mieux après Arthur De La Sierra ? comme un dépourvu d’explicite comme une mystique du voyeur archipels Cancún… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
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