Si peu noircis

  • Cap ou pas cap sous nos yeux

    comme une pluie aux couleurs de pétrole comme un fruit gorgé de soleil morsures goyave vents de papaye ils me transpercent en équilibre ils me fêtent chancelant je voyage et que je me taise qu’aurions-nous pu rêver de mieux après Arthur De La Sierra ? comme un dépourvu d’explicite comme une mystique du voyeur archipels Cancún… Continue reading

  • Trois petites impasses

    à Rafika. 1/3 sur l’autoroute des autoroutes et tout autour,- il y a des nationales et il y a des routes,- je roule derrière les camions… les 6 les 12 les 36 tonnes,- je prends de la fumée,- je suis au téléphone,- c’est la route,- une déroute,- je ne conduis jamais avec des pantoufles,- ce… Continue reading

  • Les muses me parlent parfois

    les muses me parlent parfois des petits riens de nos quotidiens les muses me parlent parfois de la nourriture de nos esprits les muses me parlent parfois de nos valeurs sûres les muses me parlent parfois de l’invraisemblable de nos erreurs les muses me parlent parfois de la beauté de nos âmes        les muses… Continue reading

  • Il était une fois Face-Livre

    il était une fois lorsque j’aimais la poésie qui me faisait de l’ombre une fois lorsque j’aimais les Antilles même si je ne connaitrais jamais une fois lorsque j’aimais ma vie il était une fois lorsque j’aimais la vie des autres et rien de ce qu’ils pourraient faire ou dire ne me ferait admettre que… Continue reading

  • Sacrément épique

    tu existes je crois connaitre tu habites j’habite ton cœur ( … me baladant dans les rues d’une Tokyo imaginaire ! ). Dieu, Dieu, Dieu, Dieu il y a du vent   tu penses à ce jour dans le vague de ton esprit c’est déjà penser l’avenir il suffit d’aller de l’avant ! tu as… Continue reading

  • Épiphanie

    oscar les vents et épiphanie marcher vermines laine effilochée porteuse secret encens doigts fins grisette histoire fraude suspendre l’étreinte une déesse des buissons et des rivages salés amoureux fou cavalière affreusement flanc ossivore éphéméride il aime le mot éphémère coûteux pour l’enfant m’abreuver ciel argent armorique couver âme esseulée les eaux troubles sont peu profondes… Continue reading

  • Du jour comme de la nuit

    à Yasmine. et à Camille. demi-sœurs de cœur. Tristan : Qu’avais-je donc rêvé, de l’honneur de Tristan ? Isolde : Qu’avais-je donc rêvé, de la honte d’Isolde ? Tristan et Isolde. Richard Wagner. Traduit par Dominique Sila. : 1 toi avec moi // moi avec toi le jour avec la nuit // la nuit avec… Continue reading

  • Catalyseurs

    royaume du sud écouter radio voix pétillantes interférences chaudes de la pise à boire insoluble âges rareté organisation cascades idées grève gouffre fécondé réceptacle se ressemblent flâner de l’ouïe friandises étude boucles le monde est féminin accueillir étrangers passeport noirs désert plusieurs sud âmes en peine immense silence sable gammes danser avec les vents les… Continue reading

  • La Blanche Ophélie

    orpheline de tous toute frêle et aimante, – dis-moi à quoi tu penses ? elle s’en est allée, l’âme de mon amoureux ! aimée à jamais les chevilles légères comme la bise qu’elle m’a quittée ( un phare pour nos insomnies ! ). sept jours sept week-ends qu’a duré mon calvaire il me faut reconstruire… Continue reading

  • L’aïde

    avalanche d’eaux circuit court été sublimations visible astre corne de gazelle Afrique lait exil ou exit au fin fond les maîtres sont bavards incarnation chants enchanteurs terrorisme de la joie courroucer baleines lance aux pieds vents emportés accolades baisers la musique de fond qui comble les Assis de petites balles, des ballades tremblantes sur mes… Continue reading

  • Une toux

    la toux d’un druide les hagards fluides aussi vite ! il y a des regards des amarres soulève soulève les torrents passe le temps qui cloque mégère prendre l’air rapide et légère est-ce que tu me vois ? choque face à la beauté fauve suspendu se prend le pavé songeurs qui errent adresse mais où… Continue reading

  • Consignes pour un pastiche

    conteneur jaune : aiguilles bistouris intranules épicrâniennes brocards tout objet tranchant ou piquant activité cérébral les fougères en plastique, l’odeur d’un hôpital devient familière sachet noir ( daom) : emballages papiers ordures ancien vertige ( si la justice divine existe, à moi elle me fait peur ! ) j’aurais pu écrire mes idées de ce… Continue reading

  • L’élégante

    à Véronique. l’extase réinventée le maudit nuages forme yeux d’ivresses acide étrange lenteur bleutée carma courbes s’incline arc fibrille elle avait des boucles de cuivre l’esprit des conteurs les sons nocturnes merveille découvertes au porte d’une ville enfant = marron noir papillon nos héros immobiles pieds de pierre mystère s’offre un dissous captive mille baisers… Continue reading

  • Qui se lève ?

    hexagone pubs inconnue kilomètres science penses-tu ? malade diagonale expertise grammatical de la nuit sur le jour théâtre   meurtre soleil 15 : 24 une rue qui se terre    un semblant d’entente avec les énergies de l’univers vous s’y trouverez votre compte pour sûre et quelque peu bander ! Continue reading

  • Merci

    les chemins du cœur… merci pour votre bénédiction ! les pluies noirs providentielles… merci pour votre bénédiction ! les saules pleureurs… merci pour votre bénédiction ! les offrandes… merci pour votre bénédiction ! la danse euclidienne des fourmis… merci pour votre bénédiction ! les écritures… merci pour votre bénédiction ! les femmes voilés à l’ignorance…… Continue reading

  • Expériences, sinon à l’envie !

    écrans se sentir utile dernier écran une passion les deux mains dans les poches clés devant les portes dernière clé une passion les amis sifflent les loups fruits lune de miel dernier fruit une passion plusieurs vies dans une vie pierres s’en sortir dernière pierre une passion déjeuner sur l’herbe nue cartes porte à porte… Continue reading

  • Débutant tardif

    à Oussama. Je regrette maintenant d’avoir été un débutant si tardif. Il semble que j’ai été un débutant tardif en tout. Je pense que j’étais en quelque sorte retardé. Francis Bacon. : a lors de l’un de mes voyages // lors de l’un de mes romans j’ai appris il n’y a pas que la bourse dans… Continue reading

  • Douleur

    vertige et vents sonores villes et poussière opposer réversible et subversive tribulations bordures et au-delà avalanche transitoire et ballons scotomiser collation ou corrélation les dessous des mots perdus un pas de côté marquer il n’y a pas d’énigme pour qui sait voir dans les reflets Continue reading

  • Amphore

    je prends une figue sèche à l’huile le soir j’improvise je mélange mes excréments et mon urine j’essuies mes morves et mes croûtes des yeux je me rafraîchie à l’eau de cologne je rétablie les connexions avec la saleté de mes vêtements avec la moisissure sur les murs et son odeur    je me développe je… Continue reading

  • Chuinter

    il y a un lit double dans l’alcôve et de la poussière d’étoiles je veux des sons comme ceux que les corps animés produisent  je-suis-nulle-part-et-partout-à-la-fois-les-lunes-défilent-militairement-et-je-me-tiens-à-l’-autre-extrémité-de-l’-appel-téléphonique ma main tremble calmement comme pour tenir le rythme d’une chanson imaginaire il y a une voiture parqué et je suis son homme je veux des airs d’automne comme le… Continue reading

  • Hurluberlus

    J’implore la pitié d’un toit qui s’écroule quand je mets le premier pas, la terre bouge… qui peut me délivrer de cette frayeur ? Djaroua Allaoua Ouahbi. mon étoile et moi, on construit un fantasque royaume pour autrui mon étoile et moi, on change la face du monde depuis le berceau jusqu’à notre vie d’adulte mon… Continue reading

  • Sonnet fétiche Fr/Arab

    Alors qu’eux étaient pour une poésie du crépuscule. Pour une poésie de la nuit. Nous autres nous défendons une poésie de l’aurore. Manifeste 1963. Nicanor Parra. – a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a – a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a – a,- a,-… Continue reading

  • El Hafiya

    enfance déchue   des dents blanches deux nerfs ton sourire sur le mien un chat les jours passent vient l’été tes yeux et des ailes or et aurore se couchent ( je pense à la sexualité d’un chat ! ). un coup s’entend un autre coup de poudre bouquet de fleurs boisson une rose ou une… Continue reading

  • Passer les jours

    à Chouaib. je rêve d’un long voyage au-delà des dunes et choir sur place que par affliction je commanderais aux fleuves hors des lits tout en étant pur et cruel je ferais de mon cœur une roche de granite je rêve de recevoir un verset comme une goutte d’eau dans les profondeurs de l’Etna que… Continue reading

  • Jour de vote

    toile rajeunie                                                                          salut à nos femmes du rabougris                                                                           au revoir aux chrysanthèmes comme tu souhaites                                                              et puis oui belle silhouette                                                                        verte tige vestige céleste                                                                        dilem du témoin                                                                                                     voisins comme âge âme d’écolage                                                                        et mesgoule, le mulet ! magie d’éthique                                                                      gris merveille moderne ethnique                                                                 coupures fines sur une lamelle yeux mousselines                                                                                    de noir                                                                                      vieille accroche coléo                                                                                          couleurs… Continue reading

  • Attendre pour attendre

    j’attends le jour sans mémoire j’attends le jour pour m’ouvrir au monde j’attends le jour pour sentir l’orage j’attends le jour pour sortir de l’ombrage j’attends le jour pour creuser mon trou j’attends le jour pour aimer mon bourreau j’attends le jour pour m’ausculter j’attends le jour pour démystifier  j’attends le jour pour un accident… Continue reading

  • Poèmes inachevés

    à Mourad. et à Tarik. et à Rafik. J’ai embaumé mes souvenirs Dans la grande boite du temps Jadis a déjà plus d’importance que demain Mon utopie est mon passé La photographie jaunie de ma jeunesse Me reste sur les bras Le temps m’a surpris Vieillitude. Marc Losson. Le hac de Leila les fenêtres sont… Continue reading

  • Degré zéro

    à Hania. il faut nous tirer parfois les fleurs du nez ! les rares fleurs des genêts passent les saisons et les grands froids c’est l’âme des immeubles d’où s’échappe l’odeur du lait mêlé à ma douce voix mon genêt est une couveuse de vies à qui je fais l’amour nerveusement ! mon genêt est… Continue reading

  • Poinçons sur une ceinture

    est-ce que vous comprenez que l’on peut remodeler son passé à l’infini ?   comme un peuple phage aux puissants élixirs d’amour comme une vieille histoire racontée depuis le fond des âges  comme un lavabo vieilli de faïence local les émigrés sont comme au seuil d’un printemps universel saisissez ! saisissez ! saisissez ! est-ce que vous… Continue reading

  • Les 12 ruses

    je fonde un monde nouveau … avec la querelle des anciens je m’en sors poète … une pleine mesure de la chance je me vois en homme sauvage et libre … un homme amant de la beauté je me suis avorté à moi-même … une incarnation dans le seum je crois aux phénomènes inexpliqués …… Continue reading

  • La robe d’un songe

    je m’assois à l’arrière d’un autobus en mouvement, tenant entre mes mains rouges et engourdies, les victuailles d’un vieux livre de poésie je tante sourdement de formuler quelques mots je referme le recueil et le tient serré contre mon flanc pour descendre à destination j’y pleut dehors sans vergogne comme pendant les longs mois d’hiver… Continue reading

  • Citadelle

    je me lève à l’heure du rossignol je prends une tasse de café et fume je rase ma barbe en ce jour d’automne en berne je m’habille et la lampe masse je mets Quieter Than Silence à l’écoute et me berce je lis un peu et l’horloge s’attarde sur mes paupières je mange un bout… Continue reading

  • Amel

    tu es matinale   tu es dans la salle de bains tu viens de prendre une douche tiède tu exhales un bon parfum tu portes un foulard bariolé à la taille   tu es devant ton miroir planté sur tes deux petits pieds nus tu as les cheveux lourds tu as ton corps à moitié trempé tu… Continue reading

  • Alcohol

    je buvais pour des réveilles ivres je buvais parce que j’ai le sommeil agité en suivant une thérapie ou en fréquentant une mosquée je buvais pour effacer l’affront je buvais pour me le rappeler sans raison aucune ou pour un tas de balivernes je buvais parce que j’avais une âme je buvais parce que j’avais… Continue reading

  • Le jardin des solitudes

    à Joël. qu’il tend son soul les ailes déployés ou qu’il revivifie sa verve transposant son regard de prince sur les choses animées revues debout qu’il garde son cul au chaud ou qu’il veille sur les statues de pierre étouffant sous son duvet de plumes le divin souffle de la nature indifférente hostile un cygne… Continue reading

  • Après quoi

    je me noie de ce froid sombre une catastrophe se profile sur ma tête et des rafales de vents reviens-moi mon petit bulot reviens ! je me convaincs  de la banquise de tes pupilles asséchées que rien ne fut jouer d’avance rien n’est jamais perdu ils nous ont offert un destin sur des parchemins  une… Continue reading

  • Qu’est-ce que…, c’est !

    à François. tous les loups ont un poème sauf un l’idiot de la meute lui il préfère réciter les poèmes de la meute  tous les dieux ont des fidèles sauf un arés de l’olympe lui il préfère étendre le règne sur la discorde tous les hommes ont une hutte sauf un le fou du village… Continue reading

  • Au revoir le jour

    à Noussia. Trop de beauté peut nuire à votre équilibre psychique. Source inconnue. les étoiles sont lointaines les étoiles sont proches qu’importe où je suis je vis cela me suffit les étoiles parlent les étoiles chantent qu’importe où je vais je suis cela me suffit les étoiles dansent les étoiles rêvent qu’importe qui je suis… Continue reading

  • F.

    à la ville de Milla. exclu, parce-que d’une condition pauvre, pour le bien et pour le pire, mais surtout dans le pire des mondes ! comme ma solitude que je mène contre vents et marées, n’est-elle pas jouissive !  un chœur dévale enchaîné à la galerie de cristal : vie d’ascète cristal tout change autour… Continue reading

  • Conceptions

    la conception de son cœur-hiver est rude sa joie me polarise il ne m’appartient plus il est célébré ce couchant magnanime vous rassérène, – chut – chut…! un froid désert le cœur des vides le cœur des pleins de bonheur la conception de son cœur-hiver est rude ses gouffres qui scintillent oh, le feu de… Continue reading

  • De soi

    es-tu l’arpenteur des dédales d’un songe ? un tout où passe une lourde stupeur un tout dans les intervalles d’un bonheur minime comment les nuits se soulèvent sous tes yeux ? le froid de tes rêves de doigts délurés comme chavirer l’âme de tes écrits combien de monstres marins te faut-il avaler ? tu connais machin… Continue reading

  • Un couple en balade Fr/Arab

    ils marchent à travers bois : 45 min ! ils admirent le couché de soleil : 20 min !  ils échangent un baiser : 11 secondes !  ils laissent quelque chose d’eux sur la berge : 32 min ! ils reviennent sur leurs pas : 1h24 ! ( Poème inspiré d’un tableau abstrait d’Ikea ! ) Continue reading

  • Syndrome moderne

    dédié aux élèves de l’école primaire Saliha Ouatiki. Un nuage passe, Il fait noir comme en un four, Un nuage passe. Tiens le petit jour ! Impressions fausses. Paul Verlaine. c : curriculum vitae combeau commissure commissaire cunnilingus ronge le nez o : o est criblée de balles obniv.com or ordures obélisque omnivore p :… Continue reading

  • … ! Fr/Arab

    boum, boum, boum :  la grenade de la plante verte boum, boum, boum : la balle entre mes jambes boum, boum, boum : le cœur dans ma poitrine boum, boum, boum : la déflagration au petit-matin à Bordj Menaïel boum, boum, boum : la cuillère dans ma tasse de café boum, boum, boum : ton joli nom dans ma tête… Continue reading

  • Les hantises Fr/Arab

    j’imbrique mes chantantes redevances avec les figurines abîmées sous ce ciel inodore décharné tout fuit d’une fastueuse porte des ponts comme cet oiseau qui surplombe la céleste ville … et me hante ! l’entrée d’or fontaines ensemble désir inachevé perdre le nord le noir du rejeton c’est un crève-cœur c’est une baliverne de première l’œil libre… Continue reading

  • Lignes Fr/Arab

    indélébile droiture félicité dubitatif invitation cible poils cloaque chômage opinel et ficelle bleu lévitation je ronge un ruban infect cousu sur mon cœur est-il question de solitude, ou d’une quête ? Continue reading

  • Les visages Fr/Arab

    à l’un du chemises qu’un rien lui miel processions idylle chemins ombragés douceur prohibé souffrez celui qui prend la corbeille il y en a plusieurs à l’usage pour ce recueil la votre est la première Continue reading

  • J’irai au fin fond du monde et voir de quoi est fait mon rêve Fr/Arab

    oh, Dieu, combien est dur d’aimer ! non pas… non pas la vie, c’est dur d’aimer ! ( elle va chercher de l’eau au fond du puits ! ). à quoi bon mon cœur de souffrir autant ceci est mon adieu, ceci est mon adieu… ! ( seul devant des ouvertures ! ). hiver cheminées… Continue reading

  • La manière d’un étranger Fr/Arab

    toi donner à manger aux enfants que moi j’adore lui privatif exfiltré de la vie belle même de son salut quoi dis pas enfants grave prie nous aimer quand la la la… la ! qui moi de vous jaloux adieu, adieu… bel étranger ! Continue reading

  • Dérive Fr/Arab

    à mon oncle Hakim. est-ce qu’une œuvre se construit sur de la douleur, certainement ! moi, je serai poète, un poète de génie. anémone des bois le brouillon d’âme atmosphérique une rivière à vents de l’enfance fantasmée forte comme ses remous d’égout d’anciennes voix troublés et anéantis   chute du sens en cataclysme je donne… Continue reading

Bienvenue dans mon atelier !

Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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