alors que sur cette terre
qui m’est tendre
revers et pics et ses scintillements
aux saveurs de miel
mes difficultés ont une couleur de miel
me frôlent
changent
et pèsent sur la balance de l’oubli
si je devais comme poser une pierre
ou les suivre
les compter
à chaque envie d’en finir…
qui s’est ravalée
sous l’innommé
de mes souvenirs
non plus d’historique
comme un arbre qui ne feuille jamais
j’aime m’y voir au crépuscule
en m’envoyant promener
m’envoyant percher
percher
en quelques façons filer
je bois, je bois, douceurs ! sœur-branche
je crois jeûner
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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