Feur.e !

  • Haleine

    partir martyr art si ça ne tient qu’à la lettre O comme mort et s’y engouffrer s’y reposer les yeux reposés souris crochets murées murées longtemps fou-endormi pour se rappeler du frisson d’un poitrinaire repris par une main le robinet fuit suivant les carreaux comme rien sous la dent qui ne justifie le passé ni… Continue reading

  • La voix du colporteur redescend

    les nuages comme de la cendre comme des moulures d’une main embouchée de peintre un refuge au soir les montagnes de kabylie qui dévalent les bleus oliviers et le jasmin parmi les maisons au loin éparpillées de terre cuite ocres et de plumes d’oies ! comme se promener sur une légère mollesse sur la nuit… Continue reading

  • Trouver un ton juste

    la voix m’émeut sortie de l’ombre brune tremblante peut-être rêvée je crois soulager lorsque je chante – sous ou près de mes yeux ma voix qui m’émeut chez la boulangère exit de l’ombre brune comme sortante et dedans le timbre tremblant soulagé à perpétuité lorsque je chante ils disent ailleurs une boulange attablés pour certains… Continue reading

  • Vents mauvais

    au cœur des vents sur un banc de mousse froide le battement de ton cœur, … et triste ! nous deux amoureux de nos allées et venues parmi les arbres quintessence me fend fruits d’été bec du typhon Tristan distraie sang séché sens unique et le monde en est changé quelqu’un vient de me faire… Continue reading

  • Un saule est une sérieuse affaire

    par le son des cloches ton spleen tes auto-stellaires branches tes lapidaires heures ta maison en carton aux vents ouverte hantée par ton nom comme un signe, déliriums, ô le cygne blanc ! bat de l’œil très haut sur l’étant vétéran incertain cœur d’un petit-conte sans loups sans loups lignes déchanges, flottaison, ô les migrations… Continue reading

  • L’escale de la matinée

    de coton les sept heures parachutés sur tes yeux opiacés comme des raisins verts un parfum de poème une foudre dans ton cœur comme les éclairs sur la toile d’un peintre bourdonnement quasi lointain vaguement à l’ombre je m’allonge sur les rêves de ta coccinelle de rouge l’écharpe de l’écolier en mal de fenêtres dessins… Continue reading

  • Furies de l’été

    une femme que j’approche que je déculotte derrière ses prunelles parmi les quelques furies de l’été mots transversaux d’une aussi longue frange élans du passé insaisissables couleurs sur-l’-herbe-folle-dont-l’-herbe-folle-raffole ! inquiétude légère doigts qui butinent sautent en d’autres lieux frileux… , – saisis-le ! pointe au corps aigue sculpté par les fées des ruisseaux toile cachée… Continue reading

  • La perte

    fourmilière ballets du bâton rompu nos sourires ou riz au lait versés sous nos pas étouffés pêlemêles tout Traviata nos pas ! mémoire de l’exilé de bout en bout relégué par les odeurs et une béance recherchant l’ouverture diaphane – diaphonique – euh… ! épuisement d’un temps intercalé où rien ne s’assemble et se dédouble… Continue reading

  • Trois saisons

    grippe ou la fuite des vents mue et morveux douceâtre comme les peaux boulevards bordelais qui transitent quais embrumés retardataire et à l’heure humeur à la Gabin Un singe en hiver ainsi qu’un anniversaire de l’anneau dessous les tambourineuses étoiles le présage d’une noyade parce qu’il y a un soleil les lendemains d’une noce extrapolations… Continue reading

  • Au bord

    à Sabrina. soleil irradiant sous un arbre manichéen demies tensions itinérance au bord moitié d’une clameur lasse qu’à moitié de la lecture retour à la dicté cloche qui retentit comme un dimanche des rameaux baisers éternels d’une fleur ciel qui s’étend de grisaille ouverture basse et non plus déchainée perspective et portes dames qui feintent… Continue reading

  • Perceptions d’un intérieur

    long tempo aux combles un homme fictionnel vêtu d’une chemise brettèles ventre d’un poisson pieds sur le parquet lourd et crétin il frisait les étagères et fumait des gitanes second raccord près de la fenêtre une femme éprise au long cou aux doigts rouges et les seins d’écolière parée d’une robe à fleurs jaunes verts… Continue reading

  • Appeler Nathalie

    le même félin désir ! le même déshabillé ! ivresses qui susurrent tout bas corps exaltés et d’éclats corps comme un halo cela te rappelle les sarcophages ta peau qui invite à l’outrance se parcourt comme les aubes blanches comme le retour d’une érection sous les draps de colère et de larmes qui t’arrachent à… Continue reading

  • Exhumé

    dent havement rebelle et croque ! arctique amorce serpentine voix percluses s’abandonnent à échéance grecs qui se jettent cote suspendue l’-amour-que-l’-on-me-verse-déverse-le-daemon paraphe vasé pendant d’un collier de course et saccades eaux de mes Converse trouées trouées je peine à poursuivre le poète comme singer le bruit Continue reading

  • Les adieux

    seul comme deux Polonaise vents sub sahel et de l’huile incertaine fleurs de sel poison suspendre l’étreinte sous les ombres d’un jardin larmes sous un baiser secret des adieux lait qui tiédi sur la table limpide cœur transparent CD je scelle l’incompréhensible du non-dire par mes douleurs Continue reading

  • De brume

    surface de brume  matin consensuel  ciel dévorant  rien qui n’autorise l’accès  parmi les anonymes et le jour s’imbrique de secondes !  d i v i n e   percée par un fouilleur d’envolés  clopine des sphères  enfant qui tournoi comme un derviche  et regarde, regarde s’obscurcir l’œil  et le sait déci delà une romance   la poussière des villes où l’on réécrit les… Continue reading

  • Tant que l’on t’écrit

    à Fanny. les arrières pays in-approchés  traversés en surface  défilent fort l’hymne du chagrin avant l’exil plus de là-haut – Laos ?  rien d’imperceptible délicatesse qui dénote  comme un centaure qui descend une plume qui s’étale pile  au cœur de l’éblouissante disparate  hôte qui la pleure  et plane  léger  insondable comme l’air les vents d’automne se contrebalancent des volantes feuilles noircies  d’épais… Continue reading

  • La dualité Fr/Arab

    à Fanny. mais du corps de l’adverbe même l’amant s’évade vers l’envers des choses où ombre d’une rade seconde il tombe Le chant de la carpe. Ghérasim Luca. providentiel ce temps où l’on accepte l’histoire de nos héros déchus la femme des autres que l’on revoit jamais sur les graduations de nos trahisons une fissure… Continue reading

  • Ne dites à personne qu’il l’aime Fr/Arab

    un chien qui se terre crabote imaginairement s’enfuit sur sa table d’écolier sur les airs de la ballade chétive dans la ville des lumières tizi-ouzou capitale de la vida et de la grève en saccades un bassin bleu entre ses yeux elle l’a pris par la main il pense à elle à l’autre chanter Si… Continue reading

Bienvenue dans mon atelier !

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