Nœuds

  • Vents contraires

    tu invoques… , par ta présence, déjà senti la caresse, – l’intuition du vent tourbillons de particules qui retombent ! tu tâtes l’air, la haie hormis celle qui en tombe, – celle qui te tâte ? derrière la vitre lorsque tu sombres tes yeux, dernières douceurs tu en oublies hors ton frein, ton cloître vas,… Continue reading

  • Le point du blanc aux murs

    je ne sais depuis quelle occasion on prend des nouvelles de quelqu’un au passage, – que tu passes ! je ne t’y invite pas, ici et nulle part ailleurs. au fond, qui t’en voudrait ? longtemps j’étais disponible longtemps j’étais joignable, – allez au diable ! que l’on me laisse descendre à ras que l’on… Continue reading

  • Coulée

    ça monte ça monte – classe – range – dépoussière la coulée de signes ça s’affaire – ça affiche – s’acclimate joue de la crevaison ça feinte palpe le culminant – la note retouche – sous-pèse le trop fonce – force – avance à l’arrière ! ondule autours ça revient – tourne – corrige danse… Continue reading

  • En clin d’œil

    tu ne m’aimais plus tu aurais pu faire semblant un semblant d’humanité que tes yeux avaient perdu tu te léchais les babines tu ferais une sacré putain de sainte comme un chaton peu ragoutant dans mon film de fin d’étude ! fin d’étude je suis mort un matin de juillet à Talence sous l’ombre froide… Continue reading

  • Crocs d’un loup

    à Rafik. j’assemblais de mes doigts quelque part comme tendre vers l’ensemble l’ailleurs d’un commandement : vert. mon cœur lasse m’accablait je me recentrais sous l’ombre d’un muret soyons pour nous soyons insaisissables comme les vents comme les longs hurlements ! ne reconnaissant qu’une version de l’enfer sur terre la peur de plaire je connaissais… Continue reading

  • Rien qu’un arbre !

    j’espérais m’approcher d’un arbre dans l’autre monde un arbre peut-être ondoyant ou de feu qui serait inconsommable et ne se consumerait jamais je n’aurais pas eu le désir d’eaux limpides ou de Styx ni m’enraciner dans de la terre les vents seulement me berceraient et me suffiraient j’aurais été à l’écart des animaux de toutes… Continue reading

  • Une ballade au parc

    tes cheveux sur ton épaule sous les derniers rayons de soleil parmi quelques oiseaux… c’était si beau c’était si beau un après-midi d’été toi et moi sur une pelouse oui, parfumée, bien verte ! comme une pelote de laine inoubliables étaient tes rires où j’en étais : quand est-ce qu’est prévu ton retour, dis-tu ?… Continue reading

  • Blanc manteau

    le monde est artiste est en éruption et n’a rien perdu de sa superbe le voir en son innocence est une provocation honnête malgré son effondrement inéluctable ! tourbillons de points noirs qui tombent du ciel sur un blanc manteau immaculé une présence convoie ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ ■■■■■■ il faudrait qu’il reneige… Continue reading

  • Poème de l’attente

    si bref – si bref – si bref une annonce et moi les vents caressent les branches nues tendre à l’endroit – puis le vent par là la musique par là les portes battantes de si loin à l’envie nous traversions cuits sauts d’obstacles sans obstacles ! il viendra – il viendra avec une clé… Continue reading

  • Articulations

    on aura on aurait on aurait pas fini une page un poème pour poème avant avant que – ni quoi ni qu’est-ce finir une page sans que l’autre main ne la tourne ne la retourne comme pour moi-même de même faites vite – à outrance bien que tout passera bien que tout passe par les… Continue reading

  • Flip

    j’envisage un commentaire une intrusion plutôt je réfléchis à un envoi à son comment quoique je ne vais pas et pas le rédiger ni le mener à son achèvement en matière de cancre en suspens comme un appât ou … un mot sur l’inconvénient de se faire élire de l’impasse de s’é – lire pour… Continue reading

  • Sans crier faillite

    à Mourad. la poésie teintée du mal la diffusion de la religion n’est pas en reste sans quoi elles ne seraient pas visibles hors moi, je dis pour qui ! combien même il concourt pour le bien pareil, d’où vient le préjugé du poète infernal ? un cran, symbiose une part du paradis est en… Continue reading

  • Peut être ample

    et sinon tu me perdras sur un cagot de fruits ou les fluorescents poissonsviscères baignent pour des nuits émoussées comme un bruit plutôt plus vague un frémissement d’air comme une pause de la pluie entre tes mains on prenait une navette hibou sourd sous la pesanteur derrière un mur d’angle une rue où il y… Continue reading

  • Dans la pénombre d’une chambre : Internet

    des mots que je formulais dans un rêve récurrent grâce à la volonté de Dieu sans doute au monde des rêves, par Son entremise sans conteste ! me mouvant sur mon lit comme presque rien ne mérite un Non lorsqu’on aime aussi avant que cela ne finisse en verlan ! un poème c’est l’appel d’un… Continue reading

  • Tout me rendait à elle

    cela commençait avec le quart de lune mystérieuse et arquée la sérénade des crapauds une fraicheur retombait si douce je voyais par chez toi au-delà de la baie vitrée les oiseaux dans la lumière de l’ouest les crépuscules du soir si beaux ensorcelé… , – j’étais comme à l’adolescence  ne m’en sortant plus de l’effroi  sans cesser de la… Continue reading

  • Inter

    les enfants d’halloween : clown au sourire sanguinaire fois 2 – faucheuse fois 3 ( pas tout à fait propre ). dragon bleu – licorne – prisonnier zombie ( ils étaient frères et sœurs ). jason à la tronçonneuse ( il fessait vraiment peur ! ). pleureuse cernée de lave rouge ( pareil, effrayant une… Continue reading

  • Naïma

    souvent entre sept collines semblable à une soirée d’été où la lune sera pleine le vent fraîchira derrière l’an onze il n’y aura pas de vent en cette belle saison ! ce sera d’une nageuse qui se filera jusqu’à les matines le diras-tu, en l’an onze fut… les gazelles ailleurs battront le caveau du Tibre l’eau… Continue reading

  • Statuts

    corbeau, combo, les hortensias du Congo ont peur ! corbeau – corbeau – corbeau – corbeau tellement dur de revenir en surface presto, pesto, pester contre les concertos trop cuits ! presto – presto – presto – presto l’algérianité ne peut se mouvoir sans les mots ne pas sombrer – ne pas sombrer – ne… Continue reading

  • Assouplissement

    à Isylle et Rémy. ceux qui vous souhaitent une belle vie sachez qu’ils vous ont écarté de la leur comme de leurs orages mes lèvres noirs soufflent sur le soleil couchant l’origami enfantine la traversante pluie cogne le vert émoussé des vitres de nos voisins lentement un Je qui n’est pas le Je que je reconnais… Continue reading

  • Reprises & Cie

    une mésentente déjà si jeune… une mélodieuse s’en va qui s’en va je ne sais où avec ses opérettes si tragiques ! comment pourrai-je oublier ? rire et rire avec toi frère, mon frère-sourire l’unique bien qui me laisse comble pour lequel je rends grâce à Dieu est toi frère frère-sourire s’arrêter 3 min /… Continue reading

  • Go fast

    à Rochdi. Quelque chose est là Pas loin, à côté. Qui voudra m’ouvrir Cette porte ? Qui voudra ? L’enfant-jazz. Mohammed Dib. des poèmes personne ne les veut lire que faire ? si personne n’en veut qui en voudra ? des des des poèmes personne ne les veut que faire ? quoi faire quoi faire… Continue reading

  • Caïman de tissu

    l’heure ! … et puis deux heures ! et puis, lieder une veilleuse à la chevelure de feu – oui, tant que cela inrecommandable ? ma pensée s’emplit de son cœur-féerie elle m’écrit. à la fin… je fuis… , une aire – dans cette fuite pour lui revenir Continue reading

  • Se rabattre sur la ligne d’urgence

    il ne pleuvait plus sur mes blancs tombeaux les essuie-glaces étaient en stand bye par intermittence elle conduisait silencieuse et somnolente le jour aussi elle n’était qu’à moitié là un véhicule d’une trajectoire opposée parfois plein phare radiographiait l’habitacle poussiéreux sur une route ouverte, largement ouverte on n’évaluait plus les distances seul l’éloignement du point… Continue reading

  • Rendez-vous du soir

    n’étant pas moins qu’une fleur le rite et l’étoffe l’étincelle fleur sans nom fleur d’un autre nom l’asile d’un même mouvement qu’elle relie avec un sourire elle répond au nom de fleur qui s’élance lumineuse par ses greffes toujours se brisant sur un cœur qui trace et entrave Continue reading

  • Roulette

    il y a des poèmes qui me ressemblent que je sens que je ressens que je vois et tous ceux que j’écris cet objet tient du livre et du recueil se parcourt comme une fiction ! où chaque poème le réorganise toi que je devine tu me perçois peut-être en retour toi vers qui j’approche… Continue reading

  • Oud

    appelle de tes vœux l’orient sous les palmes conjure cornes et vents de tes doigts de sable la parole tiendra de la source parmi le gravat une roche au jour tu t’éveilles hâlé Continue reading

  • Un cœur aux repas

    tu es là où tu n’es pas tu es ma présence fragile et mon ailleurs je ne résolus pas tout j’ai vécu très tôt avec toi très vite ! très fort ! je marche cependant sur tes pas pour ne plus marcher Continue reading

  • Plus la bienvenue nulle part

    à Diana. un soir dans tes vieux jours lorsque tu seras assise auprès de ton radiateur repensant à tes jeunes et belles années tu te diras A. m’a célébré, pense-y bien ! comme l’avez fait avant toi Hélène De France le doux secret de cette maxime se cache dans ledit poème éprouver de l’attirance pour une… Continue reading

  • Bruissements

    s’infiltre par la serrure de la porte et des fenêtres l’aube aux clartés essentielles le chat ne joue jamais seul ses yeux étoilés bruissent par un saut tout s’invite à ma demeure  en cette heure de l’éveil l’attention portée à la circulation des oiseaux : l’astre, l’instinct du chien qui remue ! l’odeur de café… Continue reading

  • Sous les cotons

    à Hania. sous les cotons du temps tombent les rideaux métalliques les innocents flirts s’enrhument une cocotte en papier peint dans des amas d’agrumes ! – est-ce qu’elle m’aime dans ce tout de noir ? j’appelle au Sauveur des hommes ! c’était le crépuscule pour l’heure, j’arrose les arbres de mon urine est-ce que c’est… Continue reading

  • Scoubidou

    à Djawhar. comme le jour qui coule // comme la nuit qui fend je soufflais le chaud et le froid comme un courant d’air ! comme un courant stellaire ! la terre était le ciel // le ciel était de terre les points cardinaux étaient incommensurables le sang de ma poitrine nourrissait mille fleurs je n’avais rien… Continue reading

  • Tigzirt

    à Rabah. et à Omar. et à Hidouche. et à Omar. Le soir tombe sur le jardin. Les oiseaux se taisent. Le silence du soir est un objet perdu. Le silence du soir propre aux animaux, propre aux oiseaux, est un objet spontané, naturel, perdu. Sur le jadis. Pascal Quignard. au commencement il y avait… Continue reading

  • Qui s’infuse

    à Mokrani. tu envies l’impassibilité des pierres comme la musique de la main des vagues comme la douceur d’un galet sous le soleil la nature prodigue ses leçons de vie l’eau salée mouille tes lèvres tu envies l’impassibilité des pierres comme leur intranquillité le marcheur solitaire du désert qui se détache à l’horizon qui rêve… Continue reading

  • Murs blancs

    il me parvient de la musique qui se noie dans les gosiers après tout on n’aimerait pas danser je joue avec les murs blancs et le cauchemar des morts et des vivants qui se versent comme un gouffre colportant un entre deux une allumette dans un tas de foin, sous peu le brasier je n’ai… Continue reading

  • Hagard

    le jour s’endort un peu moins dans la décrépitude j’apaise le flux du sang les rives où je me retrouve ne sont pas miennes comme ce jour-là : divin ! je ne l’ai pas observé dans mes souvenirs ne croyant plus à l’immuable ici-bas je regrette un ciel perdu qui bavait sous la pluie je… Continue reading

  • Une fleur de citronnier

    à Fanny. en dépit de ton silence qui m’écorche le sang l’odeur du jasmin qui me blesse blesse de mille morsures de serpents la lune est une amie le soleil est comme une fête le jour décline morose comme les mots que l’on ne peut rattraper sur mes pays et loin de toi je suis… Continue reading

  • L’homme derrière un rideau

    la nuit que tu entends à peine à peine… ! tu ne dois pas attrister ton cœur à tous les niveaux j’aime tizi-ouzou. Tizi-Ouiza ! elle a la douce voix du clapotis des eaux comme une perle la nuit que tu entends à peine elle t’attend Continue reading

  • Oh, la cigarette que l’on fume !

    une cigarette se consume entre mes doigts une cigarette se fume elle s’appelle Rym elle est longue et fine, rime souvent avec spleen comme les vieilles accros qui viennent des indes je m’en brûle une deuxième j’ai besoin de nicotine qui calme mes nerfs la braise rouge est une musique plus ancienne elle a son… Continue reading

  • Bocage

    j’écrase l’herbe sur un paisible bocage pour bâtir un tipi sous la pénombre avec mon dos d’hérisson à trois pattes comme à présent prendre l’air est à exclure dans La femme qui était un livre ¹ le poète ne te drague pas lorsqu’il est triste même si le poème t’envoute plus qu’à voir – une ouverture… Continue reading

  • Chaland

    au magic pub… 54, 56, 58 comme dans la nef d’une église gothique  une sombre niche au lait froid et de froment la rue se nomme maréchal joffre  vous y rencontrerez peut-être son apache   à qui manquent une hache et un divin sourire les habitués s’anesthésient jusqu’à la moelle, verdict : cette enclave est… Continue reading

  • Comme un au revoir, comme une ombre

    fini l’éternel de l’ombre obscure sais-tu d’orgueil que les astres sont sûrs ? la tristesse est immense et toi, tu es fini plus le désir de vivre d’après ta tête rabougrie comme un au revoir aux senteurs de vanille certains ébats du soir crochètent tes guenilles Continue reading

  • Caméléon

    dans l’espoir de trouver une super glue qui colle deux fois la même surface je regarde les pubs de patex parmi d’autres produits – oh que le monde semble plat dans un journal ! l’un des haïkus de Jean-Baptiste Pélissier aurait pu se glisser là : je m’abstiens. cris de soif très haute la concave de… Continue reading

  • Chaâbi qu’à toi

    à Mounia. un cœur qui bat pour toi et qui brûle respire une promesse d’éternité à présent, je me sens  : expiré. il ne reste presque rien de ton parfum d’entropie mon vide intérieur entame ton souvenir … après que celui-ci soit consommé pas de chute indéniablement il est constamment renouvelé dans son amour !… Continue reading

  • Semence

    à Ibtissem. c’est le loup qui surgit pour manger la fillette simplette avec des fossettes que je trouve superbe ibtissama c’est bien toi personnellement que je cherche, éperdument et tout simplement, depuis longtemps les agréments secrets d’une vie incendiaire et ses dangers et ses tourments… le noir besoin d’un ventre monstre et humide tellement phallique !… Continue reading

  • Je vois le ciel

    il me faut de la poésie pour entendre // il me faut de la poésie pour survivre je veux respirer pour vivre sans heurts je veux revivre mes mots qui font l’écriture je vois le ciel. petit, je suis ! je vois le ciel. croyant, je suis ! je vois le ciel. poète, je suis… Continue reading

  • Frise

    elle entrait dans le poème irradiait l’allée de ses chevilles ornées un matin d’un dimanche sous l’orage ( elle était jolie celle qui traversait crevant les yeux qui inondaient l’allée… ! ). elle coursait les brides de son poème les blancs rêves d’une mésange les trous dans un cœur comme une lune emplie d’un manque… Continue reading

  • Sclérose

    je t’aimais dès lors comme une nuée ardente après tout ce temps perdu je partais loin lancé par ton idéalisation entre tes garde-fous : rêvant. je te voulais avec violence d’un lien indéfectible ne sachant pas te voir autrement ! maux gorgé boiteux filament tels étaient les sublimations d’un poète interdit et ses renoncements !… Continue reading

  • Télégrammes avant l’an 2000

    à Nassima. Et il y a Quelque chose de bizarre – chez moi – Cette personne que j’étais – Et Celle-ci – n’ont pas l’air d’être la même – Serait-ce – la Folie ? Poésies 1882. Emily Dickinson. Traduit par Françoise Delphy. L’union-centre – Jour et heure de dépôt le Jeudi 24 à 23h07 :… Continue reading

  • Chant debout

    quelque chose passe quelque chose se passe je ne sais plus ce que ça dit je ne sais plus de quoi ça parle quelque chose sort  quelque chose se sort je ne sais plus ce que ça veut dire je ne sais plus si ça veut parler quelque chose taie quelque chose se taie je ne sais plus rien de ça du tout j’oublie ! une aube… Continue reading

  • Fractures

    à Sophia. complainte entendue plantes brûlées et drôles de chapeaux vaste fémur comme les jours abimés où retombaient les générosités d’un adolescent révolution des fleurs et des pierres sensibilité d’une tête muette avec ses frères… , – pas bien pas bien ! quelques colombes effleuraient la fenêtre d’un paisible lointain nous fallait-il faire face, à… Continue reading

  • Repêchages

    j’élève un domaine parmi mes rêves qui me hantent et défilent je redoute de finir je joue du feu sacré par les dieux étoilés et me meus et investis le champs du présent comme un vagabond qui pue qui n’est pas ! à propos de mon écriture :                          passion                initiation              exil à moi seul, je suis… Continue reading

  • D’une main verte

    une plante verte pas tout à fait verte un pot fissuré pas tout à fait de terre elle atmosphère il s’érode ils font quatre cents vingt grammes lorsqu’ils se croisent une fois l’an sur deux Continue reading

  • D’un soir l’autre soir

    mes prières mêlées aux lointains de la harpe arabe nul ne peut me délivrer sans promesse de salut à l’effarement aux troubles est jetée ma vie grandir comme les autres passer les paliers échos et vents retentissent mes souvenirs qui m’éventrent et me délient vous vous figez devant le vide vous y demeurez in-extirpé remercier… Continue reading

  • De zéro à douze

    à Ghiles. Le meurtre du douanier fut splendide avec le cerne bleu des yeux et l’accent rauque des canards près de la marre. Les ténèbres 1927. Robert Desnos. : 0 —— –, — – –, —– — –, – –, —-, ——-, —— —- —- —– ! —- — – — – – – –… Continue reading

  • Esprit, cœur et âme

    j’allume, j’étreins… c’est toujours moi ! la lampe du bureau fatigue mes yeux, une veille artificielle précédé d’un jour comme un ciel d’été, quinteux je repense à mes amis qui ne m’ont pas appris à panser mes maux, à faire mon deuil, où sont ceux que j’aimais ? je les tuerai pour m’avoir laissé loin… Continue reading

  • À minuit le mur s’est effondré

    à oncle Abdelkrim. une voix me halait lorsque je priais, indiscernable, chaude et lointaine : reviens mon fils, reviens ! disait-elle. je me fourvoyais avant de me ressaisir, puisqu’Il n’a pas de fils : la nuit est à l’orage de sable et sommeille sur ses défaites et ses morts sur pieds et livré sans nœuds… Continue reading

  • Adolescence

    à Mustapha. j’habite un quartier résidentiel une construction de la france coloniale le genre varsovie en noir et blanc il y a eu encore des émeutes cette nuit la ville se soulève comme en région bouillonnante de revendications les c. r. s. n’ont pas ce petit quelque chose qui fait ordre et rétabli la tranquillité… Continue reading

  • L’oxygéné

    à mes Cousins. Taqṣiṭ n-ddunit-iw Yecfa yasd m-kul lawan Yefsa yeǧǧuǧeg lḥif-iw Deg-ul-iw yefka iẓẓuṛan Matoub Lounès. Tisirt Ne-ndama. : I une chose un être à la dérive parachevé par ses aînés à peine sorti de ses rêves arpentant des monts positifs ce n’est pas une lourde médecine ni une conscience d’intermarché sinon d’une écriture… Continue reading

  • Porte Dauphine

    à mes nièces Naelle et Shikha. vous saurez être des femmes rayonnantes pour aimer. Même toi, Nedjma, ma belle étoile ! Tu m’as laissé seul dans les déserts nocturnes Avec le cœur qui frémissait de peur Dans la cour du grand édifice Embrasse-moi C’est le souhait de la corde Et moi mon étoile Quand les… Continue reading

  • Passage

    à Sihem. je m’assois au bord d’une banquette démotique avoisinant des journaux abandonnés et humides seul, je m’écrase sur le grand verre automnal la peuplade d’Afrique tient le cap sur l’Europe un ciel gris au-delà de mes lunettes bleues enduites d’un gras profond qui s’embue – ils ont des huiles sur le corps pour leur… Continue reading

  • La Croix du Sud

    à Abdellah. Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux. Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte. comme un sentier dans le ciel parsemé de clairs étoiles le berger suit le sentier les étoiles tombent le berger trébuche et tombe il contemple la nuit du sud les deux mains sur sa tête… Continue reading

  • Panser les mots

    à Sofiane. et à Aghiles. et à Rabah. les froufrous de la chandelle sont d’un charme à souhait vos yeux cernés détruisent la lueur du platane d’orient ils étaient l’expression vibrée de votre propre solitude qui tombe comme trois mois de courtisanerie tombent à l’eau elle est bien dans son corps elle est bien partout… Continue reading

  • Léon

    à Célia. et à Chafik. nous rêvons d’une entité plus intègre qu’une danseuse soupçons… , – les fichus sont dramatiques ! l’ultime fête s’est ouverte en coulisses sur les danseuses étoiles le bleu du soir est opaque les guirlandes en papier déchirent le ciel les vitrines exposent la grande armée les traits obscurs des marins scintille… Continue reading

  • Verso

    à Chouibe. elle a fait un sacrifice d’elle-même pour renaître de nouveau nouvelle ainsi que cendre qui ne fume pas ! je suis artificiellement le 14 juillet depuis qu’elle m’a quitté j’étais encore avec cette femme sous le signe du fennec de quelle entité est-il question ? parlez-moi de vous, parlez parlez ? Bordeaux. Été… Continue reading

  • Cette manivelle, quel automne !

    trois feuilles d’un arbre sont tombées à l’instant sexe fertile, c’est vrai ! que je savoure mollement, etc. les invisibles qui immortalisent temporairement tout en prenant la voie des éphémères où me manque subtilement le parfum des fleurs désirs, brièveté et intuition à l’honneur puis, d’une main déposée sur la vitre cordée un long froid… Continue reading

  • Les guêpes

    dans ce fier monde et les greniers les guêpes trouent les toiles des vaines araignées l’esprit d’un enfant reste captif et n’y manque jamais les honorant de fourmis clivées d’un linceul ! une envie lui prend de hurler fort : CATACOMBES ! résolu de rêver son envol plus qu’ici qu’ailleurs et matérialiser le ciel ainsi… Continue reading

  • Climats d’un deuil

    quelques intimes démons assèchent les illusions de ma chair malléable : les manquements à la soif cent fois répétés… ! seule cette mémoire me tient captif le vent souffle sur les résédas de mon territoire semblable au refuge et au désœuvrement le changement s’est intensifié d’un cran dénommée : ruine. ainsi vont les tourbillons dans l’âge… Continue reading

  • Une cascade de pluie

    à Ghiles. au-dessus de la clameur des noirs sons je retrouve mon lit de coton et la littérature qui berce mes mauvais sommeils le sable des siècles africains se frotte aux parois de l’instrument je repasse sur ma mélancolie et l’époustouflant chemin des non-retours les amoureux du pont de pierre s’embrassent comme deux à l’abri… Continue reading

  • La scène déraille

    radieux l’abécédaire qui s’est cajolé de la flûte de nos os enchantés et des petits miracles quotidiens les purs espoirs où se dilatent nos rétines les après-midis de nos amours imaginaires et fantasmés les rendez-vous clandestins la tendance qui déferle sur nos anniversaires l’exubérance des soirées du ramadan les jeux de nos conquêtes et nos… Continue reading

  • Les aînés de l’automne

    qu’est ce qui fait bon vivre sous le soleil froid et la lenteur des jours sans pareils je me promet d’aller au gré de mes envies sans faillir et faire des vents à jamais mes aînés adorés je voudrais tant revenir aux temps anciens semblable à un mouchoir blanc et humer le parfum des fleurs… Continue reading

  • Corps perdu

    une laideur est ma première impression je dépasse et soulève tous mes critères de beauté tous mes préjugés, etc. l’après est meilleur lorsque frêle tu tombes dans mon lit que je te donne le côté terrasse du cœur je repense à ton souffle tiède sur ma nuque décatie et je souris Continue reading

  • Car, je flirtais si longtemps

    à Thara. au cours de l’année du singe la deuxième se préparait aux mathématiques il faisait encore nuit, je crois ! une atmosphère propice à la réminiscence le professeur rentrait comme à son habitude comme une percée dans l’odeur d’une étable endormie les regards en un éclair s’échangeaient toutes azimuts le crédule veillait à l’homogénéité… Continue reading

  • La table

    à Raouf. Dans la sylve elle tombe, sans lieu choisi, mais là elle germe, comme un grain d’épeautre montée en scion, puis en plante sylvestre, les harpies qui se nourrissent de ses feuilles, lui font douleur, et la douleur fenêtre…  » L’enfer, Dante Alighieri. son assiette fluette s’adonne à la frugalité des sens décuplés du pain… Continue reading

  • Conduire une danse

    à la ville de Constantine. du soleil à gogo se verse entre les verres des cafés maures il pleut… sur le poste radiophonique et les bouches hachées des belles passantes et inconnues il me revient une aussi belle boursouflure démarrer en quart de toi la carriole flotte dans le contre espace de la rumeur la… Continue reading

  • Tablier

    le ciel est court dormez les bonnes gens, la ville veille sur vous une figure d’enfant déluré comme un bleuté jusqu’aux narines de mouton tu es définitivement parfaite et de perdue te projeter, tu ne fais que ça ! la puissance renouvelée des absents quel est ce refus de vivre ? le poète a des… Continue reading

  • Échecs

    à celle qui saura m’aimer. Aussitôt après que l’idée du déluge se fut rassise, Un lièvre s’arrêta dans les sainfoins et les clochettes mou- vantes et dit sa prière à l’arc-en-ciel à travers la toile de l’araignée. Après le déluge. Illuminations. Arthur Rimbaud. Soliloque il me revient ton image radieuse que je touche, ses aspérités… Continue reading

  • Enfance

    durant les années de mon enfance j’arpentais un cimetière laissé à l’abandon seul et environné par le silence j’allais cueillir pour des hommes des plantes sauvages d’été je ne m’approchais jamais de celles qui étaient sur les tombes même si je les lorgnais que d’un œil ! je n’oublierais jamais les amples vêtements et la… Continue reading

Bienvenue dans mon atelier !

Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.

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