Hâter ma convalescence
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Vents mauvais
au cœur des vents sur un banc de mousse froide le battement de ton cœur, … et triste ! nous deux amoureux de nos allées et venues parmi les arbres quintessence me fend fruits d’été bec du typhon Tristan distraie sang séché sens unique et le monde en est changé quelqu’un vient de me faire… Continue reading
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Quand les mots
quand les mots se dérobent du mot quand le port de la mémoire quand le suc de l’œil quand la respiration se fait halte quand l’épave des siècles quand la langue pâteuse exulte d’eau quand le mais est déjà quand la saison des vaches et des mouches quand la chanson tourne quand le lourd est… Continue reading
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Funèbres refrains
à Jean-Baptiste. les aveugles sentent les étoiles avec l’œil de l’âme les aveugles sentent les étoiles d’un cœur en flamme le poète brûle d’un cœur en flamme les chiens grondent de peur sur la terre de Dieu les chiens grondent de peur la ville se dévoile aux heures nocturnes d’une magie et d’un mystère la… Continue reading
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Pas tant que ça niché
barbe noire à peine fantaisiste manie fort bien sans violettes sauvages plantées dessus regards cueillis plus de cent frères et sœurs blanche barbe déjà roussie déontologique fleurie fort bien par la fenêtre un satyre cent fleurs d’anges au bout des doigts dites nous : frères et sœurs nous éclipsons les mohamédiens d’ici comme leur fausser… Continue reading
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Justificatifs de vie commune
mardi un jour de labeur noir mercredi un jour de labeur noir jeudi un jour de fête vendredi un jour Saint samedi un jour de labeur noir dimanche un jour du Seigneur de la terre d’accueil lundi un jour d’un arc-en-ciel pour toute la semaine le deal était si tu l’aimes ne te maries pas… Continue reading
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Un saule est une sérieuse affaire
par le son des cloches ton spleen tes auto-stellaires branches tes lapidaires heures ta maison en carton aux vents ouverte hantée par ton nom comme un signe, déliriums, ô le cygne blanc ! bat de l’œil très haut sur l’étant vétéran incertain cœur d’un petit-conte sans loups sans loups lignes déchanges, flottaison, ô les migrations… Continue reading
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L’escale de la matinée
de coton les sept heures parachutés sur tes yeux opiacés comme des raisins verts un parfum de poème une foudre dans ton cœur comme les éclairs sur la toile d’un peintre bourdonnement quasi lointain vaguement à l’ombre je m’allonge sur les rêves de ta coccinelle de rouge l’écharpe de l’écolier en mal de fenêtres dessins… Continue reading
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Furies de l’été
une femme que j’approche que je déculotte derrière ses prunelles parmi les quelques furies de l’été mots transversaux d’une aussi longue frange élans du passé insaisissables couleurs sur-l’-herbe-folle-dont-l’-herbe-folle-raffole ! inquiétude légère doigts qui butinent sautent en d’autres lieux frileux… , – saisis-le ! pointe au corps aigue sculpté par les fées des ruisseaux toile cachée… Continue reading
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Dur de s’y croire autant que de s’arrêter
c’était presque religieux ce moment du petit bout de chocolat plein de saletés que l’on mangeait, – puisqu’on aurait tout essayé, même la perte ! toute opaque, toute opaque, toute opaque, toute opaque, etc. du soir… , comme de la nuit une transversale, géométrie de l’objet que soufflent les vents ! que lave la pluie… Continue reading
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La perte
fourmilière ballets du bâton rompu nos sourires ou riz au lait versés sous nos pas étouffés pêlemêles tout Traviata nos pas ! mémoire de l’exilé de bout en bout relégué par les odeurs et une béance recherchant l’ouverture diaphane – diaphonique – euh… ! épuisement d’un temps intercalé où rien ne s’assemble et se dédouble… Continue reading
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La femme aux oiseaux
à Alice. au couvent une femme s’attarde dans un corridor ouvert aux débâcles, sonde son âme et noie ses yeux qui s’agrippent d’attente sur les feuilles d’arbres ( lorsque l’automne presse le pas ! ). qui êtes-vous ? que voulez-vous soustraire ? solitaire qui observe l’irréparabilité mal dépecé acide j’aspire à une eau qui s’en… Continue reading
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Fleur de Lys
départ d’éclairs pucelle qui s’envole avant l’heure départ d’éclairs bleu d’azur intemporel départ d’éclairs départ de la lecture en éclaireur départ d’éclairs du sol au firmament c’est la pucelle ! rougeurs au tronc sonore départ d’éclairs blessure au cœur qui colmate départ d’éclairs départ comme un ultime éclair départ d’éclairs nuées jusqu’au sol départ d’éclairs… Continue reading
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Dernière rescousse
nuit et fugues coulent quelque part lentement lamentable de n’y voir rien seuls vos petits mots sous la véranda vos germes demeurent intangibles tremplin d’eau et Amour tenir frissons d’un fossoyeur je vous reconnais en chaque mot êtes-vous en colère ? Continue reading
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Matin d’été
à Isylle. rien qu’une amie dans la tiédeur matinal et sur mon lit tout froissé tout envouté rien qu’une amie dans la tiédeur matinal pour recueillir l’intime silence de ses flans de coton de ses yeux rien qu’une amie dans la tiédeur matinal sous la lumière des stores et sa nuque parfumée que je quitte… Continue reading
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Sur une pelouse
conformation astrale objets obliques regard oblique conformation à la forme astrale tes yeux touffus des lunes belle hâlant oblique caprice et tes yeux nourris sentant ton feu même… lourd jardin feuilles sèches ampoules et râteau échanges muets carrefour je me tiens à mi-chemin de la cabane bye – bye ! Continue reading
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Trois saisons
grippe ou la fuite des vents mue et morveux douceâtre comme les peaux boulevards bordelais qui transitent quais embrumés retardataire et à l’heure humeur à la Gabin Un singe en hiver ainsi qu’un anniversaire de l’anneau dessous les tambourineuses étoiles le présage d’une noyade parce qu’il y a un soleil les lendemains d’une noce extrapolations… Continue reading
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Fractures
à Sophia. complainte entendue plantes brûlées et drôles de chapeaux vaste fémur comme les jours abimés où retombaient les générosités d’un adolescent révolution des fleurs et des pierres sensibilité d’une tête muette avec ses frères… , – pas bien pas bien ! quelques colombes effleuraient la fenêtre d’un paisible lointain nous fallait-il faire face, à… Continue reading
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Libérations
tes nouveaux lustres vieux coffrets tes ciels bas et obscures ode de coton blanc et bleu tes yeux horribles et troubles baisers qui s’enroulent fini l’éternel qui sait d’orgueil ? tes sornettes ailes rouges de sauterelle tes accents de flûte fleur jolie, jolie… ! tes sons vermeilles sur mon lit, tu sommeilles ! astre rustre… Continue reading
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Au bord
à Sabrina. soleil irradiant sous un arbre manichéen demies tensions itinérance au bord moitié d’une clameur lasse qu’à moitié de la lecture retour à la dicté cloche qui retentit comme un dimanche des rameaux baisers éternels d’une fleur ciel qui s’étend de grisaille ouverture basse et non plus déchainée perspective et portes dames qui feintent… Continue reading
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Perceptions d’un intérieur
long tempo aux combles un homme fictionnel vêtu d’une chemise brettèles ventre d’un poisson pieds sur le parquet lourd et crétin il frisait les étagères et fumait des gitanes second raccord près de la fenêtre une femme éprise au long cou aux doigts rouges et les seins d’écolière parée d’une robe à fleurs jaunes verts… Continue reading
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Cristaux
grince orgueil du cœur blizzards lumières d’une ville feux flamboyant nuées d’une grange sans ésotérisme et joie foule mausolée tapi rien que là toit à mille lieux à mille têtes sereins rêves flûte soupirant oies promesse peut-être une dernière à lui à l’écho de son parfum coquelicots bras rouges de froid enlacement grippe arômes homériques… Continue reading
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Appeler Nathalie
le même félin désir ! le même déshabillé ! ivresses qui susurrent tout bas corps exaltés et d’éclats corps comme un halo cela te rappelle les sarcophages ta peau qui invite à l’outrance se parcourt comme les aubes blanches comme le retour d’une érection sous les draps de colère et de larmes qui t’arrachent à… Continue reading
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Exhumé
dent havement rebelle et croque ! arctique amorce serpentine voix percluses s’abandonnent à échéance grecs qui se jettent cote suspendue l’-amour-que-l’-on-me-verse-déverse-le-daemon paraphe vasé pendant d’un collier de course et saccades eaux de mes Converse trouées trouées je peine à poursuivre le poète comme singer le bruit Continue reading
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Les adieux
seul comme deux Polonaise vents sub sahel et de l’huile incertaine fleurs de sel poison suspendre l’étreinte sous les ombres d’un jardin larmes sous un baiser secret des adieux lait qui tiédi sur la table limpide cœur transparent CD je scelle l’incompréhensible du non-dire par mes douleurs Continue reading
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Repêchages
j’élève un domaine parmi mes rêves qui me hantent et défilent je redoute de finir je joue du feu sacré par les dieux étoilés et me meus et investis le champs du présent comme un vagabond qui pue qui n’est pas ! à propos de mon écriture : passion initiation exil à moi seul, je suis… Continue reading
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De brume
surface de brume matin consensuel ciel dévorant rien qui n’autorise l’accès parmi les anonymes et le jour s’imbrique de secondes ! d i v i n e percée par un fouilleur d’envolés clopine des sphères enfant qui tournoi comme un derviche et regarde, regarde s’obscurcir l’œil et le sait déci delà une romance la poussière des villes où l’on réécrit les… Continue reading
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Flocons d’hiver
à Ibtissem. vous étiez une femme aux yeux de chouette, femme de la longitude, femme de l’épopée, etc. je vous pleure car me trahie l’aurore ! une descendante in-établie et j’enfouis nous étions amoureux de ceux qui s’aiment nous restions heureux nous reversions du vin là tout contre nos cœurs nous miroitions devant nos soudainetés carrousels bouffon badour nous faisions le tour de… Continue reading
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Tant que l’on t’écrit
à Fanny. les arrières pays in-approchés traversés en surface défilent fort l’hymne du chagrin avant l’exil plus de là-haut – Laos ? rien d’imperceptible délicatesse qui dénote comme un centaure qui descend une plume qui s’étale pile au cœur de l’éblouissante disparate hôte qui la pleure et plane léger insondable comme l’air les vents d’automne se contrebalancent des volantes feuilles noircies d’épais… Continue reading
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D’une main verte
une plante verte pas tout à fait verte un pot fissuré pas tout à fait de terre elle atmosphère il s’érode ils font quatre cents vingt grammes lorsqu’ils se croisent une fois l’an sur deux Continue reading
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Jamais survolé
perdu de ne plus se croire le fils pas de torts que du ressentiment me frappe et puis l’horreur la nuit qui assaille solitudes je pars… sous le signe de l’adieu Continue reading
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Le sang est indélébile
la poésie n’est pas au service d’une idéologie, d’un parti, d’obscures passions, etc. je suis écœuré. je pensais ne jamais jeter un recueil faussement nommé je suis écœuré. le mal de dedans est un pléonasme Les concernant je suis écœuré. cette menace qui nous nargue ! sinon j’aime lorsque la poésie est menaçante, dangereuse, etc.… Continue reading
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Jamais pour en découdre
ce que vous pensez de moi, ne me regarde en rien. ce que vous confiez à une autre personne sur moi, ne me regarde en rien. je m’éloigne de vos territoires mais est-ce qu’un jour, vous m’avez accepté mais est-ce qu’un jour, vous avez eu foi en moi ce que je pense de vous, ne… Continue reading
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Automne des barbus
je me figure le style des barbus chirurgiens, en parallèle des barbus en basket nike ! ils pourraient s’appeler Hamid ou Stéphane, jamais ils n’auront une large sympathie ceci est proscrit et cela est le salut ! personne ne sait d’où tu sors, mais d’où ? j’ai l’impression que la misère de l’être fait des… Continue reading
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Printemps des oiseaux
toi sous enveloppe seul à outrance silence et les vents le monde d’hier chantait deux verticalité index parlé j’écoute les oiseaux sur un banc il me revient ce court poème Continue reading
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Figures
: 1 il était une chose il était un être à la dérive il était d’une mémoire surannée il était à peine né de ses rêves il n’était pas une lourde médecine il n’était pas une conscience d’intermarché il était parachevé par ses aînés il était une cadence confuse et folle il était un mont… Continue reading
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D’un soir l’autre soir
mes prières mêlées aux lointains de la harpe arabe nul ne peut me délivrer sans promesse de salut à l’effarement aux troubles est jetée ma vie grandir comme les autres passer les paliers échos et vents retentissent mes souvenirs qui m’éventrent et me délient vous vous figez devant le vide vous y demeurez in-extirpé remercier… Continue reading
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Tournesols ou la symbolique des chiffres
le onze de mon anniversaire onze planètes onze milles verges d’Apollinaire le trois février de mon mariage trois places d’un podium trois œils dont un de la conscience trois cuillères de mon café soluble les soixante-quinze kilogrammes de mon poids soixante-quinze commune de Paris soixante-quinze derniers numéros de ma ligne téléphonique les trente euros à… Continue reading
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De zéro à douze
à Ghiles. Le meurtre du douanier fut splendide avec le cerne bleu des yeux et l’accent rauque des canards près de la marre. Les ténèbres 1927. Robert Desnos. : 0 —— –, — – –, —– — –, – –, —-, ——-, —— —- —- —– ! —- — – — – – – –… Continue reading
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Esprit, cœur et âme
j’allume, j’étreins… c’est toujours moi ! la lampe du bureau fatigue mes yeux, une veille artificielle précédé d’un jour comme un ciel d’été, quinteux je repense à mes amis qui ne m’ont pas appris à panser mes maux, à faire mon deuil, où sont ceux que j’aimais ? je les tuerai pour m’avoir laissé loin… Continue reading
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À minuit le mur s’est effondré
à oncle Abdelkrim. une voix me halait lorsque je priais, indiscernable, chaude et lointaine : reviens mon fils, reviens ! disait-elle. je me fourvoyais avant de me ressaisir, puisqu’Il n’a pas de fils : la nuit est à l’orage de sable et sommeille sur ses défaites et ses morts sur pieds et livré sans nœuds… Continue reading
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Nous sommes fatigués
1/3 nous sommes fatigués de somnoler,- de courir à perdre pied,- de marcher,- de se lever avec nos fragilités,- de s’habiller de nos voix de ténor,- de remettre ça,- de descendre pour ensuite remonter,- de se tenir,- de tenir les murs,- de chausser nos chaussures neuves,- de se barber,- de redormir pour l’éternité,- de brider… Continue reading
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Les couleurs sont ailleurs Fr/Arab
hommage à Antonin Artaud. j’aime la couleur rouge dans le rouge ! parlons de la sensation du rouge même si elle n’est pas tout à fait rouge j’aime la couleur orange dans l’orange ! parlons de la sensation de l’orange même si elle n’est pas tout à fait orange j’aime la couleur jaune dans le… Continue reading
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La dualité Fr/Arab
à Fanny. mais du corps de l’adverbe même l’amant s’évade vers l’envers des choses où ombre d’une rade seconde il tombe Le chant de la carpe. Ghérasim Luca. providentiel ce temps où l’on accepte l’histoire de nos héros déchus la femme des autres que l’on revoit jamais sur les graduations de nos trahisons une fissure… Continue reading
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Il est pour vous ! Fr/Arab
Vous ne serez jamais sage. Source inconnue. une étreinte comme un rêve qui dure jusqu’au soir ce n’est pas la veille d’un jour de fête je m’habille je fais mes valises je fricote je ne suis pas triste au revoir ma ville, tu es mon obélisque j’ai croisé de farouches reptiliennes, des formes et des… Continue reading
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Les silhouettes de la scène Fr/Arab
le mot khayel me fait penser à du lin blanc ondoyant au vent, alors que silhouette me fait penser à une allumette. il se trouve des gens bien qui descendent en ville jusqu’à la fin des temps elle est une passante elle est en robe de soirée elle porte un secret elle dégage une… Continue reading
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Mardi, jour d’une fête noire Fr/Arab
les moyens du bord : les tables retournées, les balles en plastique, les mitrailleuses en fer rouillé, les grenades en bois, les pierres de chantier, l’eau chaude des tuyaux d’arrosage, etc. c’est les jeux d’enfants qui aiment l’incontournable guéguerre c’est bien que je ne m’en souvienne plus une fille a vu ce que j’avais… Continue reading
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Charivari Fr/Arab
je me lève tôt et dors de-même le rythme dans la peau les tocs des tocs en toc par Beethoven l’héroïque je ne suis pas beau – pourquoi l’enclume et le marteau ? entre quatre murs et deux plumes et des gens qui l’aiment de-même la route est coupée comme pour le Kilimandjaro je me rends… Continue reading
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Ne dites à personne qu’il l’aime Fr/Arab
un chien qui se terre crabote imaginairement s’enfuit sur sa table d’écolier sur les airs de la ballade chétive dans la ville des lumières tizi-ouzou capitale de la vida et de la grève en saccades un bassin bleu entre ses yeux elle l’a pris par la main il pense à elle à l’autre chanter Si… Continue reading
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Vers le Mediator Fr/Arab
à Véronique. comme les ondes qui rongent son corps le cœur serre son rêve des tropiques, hypothétiquement les membres électriques ! les membres électriques ! les membres électriques ! ( l’oraison des cosmiques ! ). le sans douleur n’existe pas il est de bleu le peignoir qui l’habille, effacé la chemise éventrée ! la chemise… Continue reading
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Les fibres
à Naelle. son front pale éclaire le ciel ses yeux rouges se posent comme la neige c’est un lièvre qui dort dans les bois une crème dans l’espace entrouvert il aime la danse il aime tourner en aval il aime les vents de sa tête les caresses sur son visage fiévreux et elle boit de… Continue reading
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Une souris Fr/Arab
un champ dans le trou une souris sourit en dessous de tout flou étrange aux alentours de la gnôle l’odeur de nourriture incompréhensible détresse elle est bête elle n’est pas verte les gens la déteste elle fait des choses insensés écriture décharnée dedans ou à la lisière un refuge isolé tumulte la vie… Continue reading
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Chanson redondante Fr/Arab
les vers impures un verre dû des vers qui sonnent faux le bruit des bottes qui rythme ses nuits le pas d’une fille une chenille, – elle rejoint qui ? le poète dans son habitat obtient le droit de s’esclaffer celui qui lâche l’interrupteur il ne s’endort pas les vers impures un verre dû Continue reading
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Une rencontre sans faute
un hommage à la manière de Brautigan. lorsque le premier feu s’éteint – dis-moi ce que tu aimes dans la vie ? les parfums les robes les voyages – je préfère être franche avec toi me dit-elle. je sens le bouc je m’habille de loques je préfère voyager seul je passe ailleurs pour ne… Continue reading
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Une longueur de désavantage
à Ghiles. un poète rentre seul à la maison le soir il se baigne de crépuscule extasié une communication affreusement bleuette un poète rentre seul à la maison le soir une cloche qui oscille sa corde Marie est une abeille aux mille visages de femmes le poète rentre souvent seul ou en mauvaise compagnie puisqu’il… Continue reading
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Elle, cohérence (Fr/Arab)
à Nassima. de tous les charmes confondus je bravais mon cœur corrompu sentant la bref musique un signe d’aucun recours comme faire une nique aux fidèles m’amours le temps de mes premiers amours je cachais une passion de toujours c’est l’étreinte d’un commis voyageur c’est les sandales de l’orphelin choyé c’est l’imaginaire d’une fille que… Continue reading
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Un couplet se construit Fr/Arab
à Anne. je suis un garçon bon et de bien qui le fait et le savoure quand je peux… je suis un garçon bien comme il faut qui le fait et le savoure quand je peux un ange je suis un garçon tout comme il faut et bon qui fait le bien et le savoure… Continue reading
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Cap ou pas cap sous nos yeux
comme une pluie aux couleurs de pétrole comme un fruit gorgé de soleil morsures goyave vents de papaye ils me transpercent en équilibre ils me fêtent chancelant je voyage et que je me taise qu’aurions-nous pu rêver de mieux après Arthur De La Sierra ? comme un dépourvu d’explicite comme une mystique du voyeur archipels Cancún… Continue reading
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Trois petites impasses
à Rafika. 1/3 sur l’autoroute des autoroutes et tout autour,- il y a des nationales et il y a des routes,- je roule derrière les camions… les 6 les 12 les 36 tonnes,- je prends de la fumée,- je suis au téléphone,- c’est la route,- une déroute,- je ne conduis jamais avec des pantoufles,- ce… Continue reading
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Les muses me parlent parfois
les muses me parlent parfois des petits riens de nos quotidiens les muses me parlent parfois de la nourriture de nos esprits les muses me parlent parfois de nos valeurs sûres les muses me parlent parfois de l’invraisemblable de nos erreurs les muses me parlent parfois de la beauté de nos âmes les muses… Continue reading
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Il était une fois Face-Livre
il était une fois lorsque j’aimais la poésie qui me faisait de l’ombre une fois lorsque j’aimais les Antilles même si je ne connaitrais jamais une fois lorsque j’aimais ma vie il était une fois lorsque j’aimais la vie des autres et rien de ce qu’ils pourraient faire ou dire ne me ferait admettre que… Continue reading
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Sacrément épique
tu existes je crois connaitre tu habites j’habite ton cœur ( … me baladant dans les rues d’une Tokyo imaginaire ! ). Dieu, Dieu, Dieu, Dieu il y a du vent tu penses à ce jour dans le vague de ton esprit c’est déjà penser l’avenir il suffit d’aller de l’avant ! tu as… Continue reading
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Épiphanie
oscar les vents et épiphanie marcher vermines laine effilochée porteuse secret encens doigts fins grisette histoire fraude suspendre l’étreinte une déesse des buissons et des rivages salés amoureux fou cavalière affreusement flanc ossivore éphéméride il aime le mot éphémère coûteux pour l’enfant m’abreuver ciel argent armorique couver âme esseulée les eaux troubles sont peu profondes… Continue reading
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Du jour comme de la nuit
à Yasmine. et à Camille. demi-sœurs de cœur. Tristan : Qu’avais-je donc rêvé, de l’honneur de Tristan ? Isolde : Qu’avais-je donc rêvé, de la honte d’Isolde ? Tristan et Isolde. Richard Wagner. Traduit par Dominique Sila. : 1 toi avec moi // moi avec toi le jour avec la nuit // la nuit avec… Continue reading
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Catalyseurs
royaume du sud écouter radio voix pétillantes interférences chaudes de la pise à boire insoluble âges rareté organisation cascades idées grève gouffre fécondé réceptacle se ressemblent flâner de l’ouïe friandises étude boucles le monde est féminin accueillir étrangers passeport noirs désert plusieurs sud âmes en peine immense silence sable gammes danser avec les vents les… Continue reading
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La Blanche Ophélie
orpheline de tous toute frêle et aimante, – dis-moi à quoi tu penses ? elle s’en est allée, l’âme de mon amoureux ! aimée à jamais les chevilles légères comme la bise qu’elle m’a quittée ( un phare pour nos insomnies ! ). sept jours sept week-ends qu’a duré mon calvaire il me faut reconstruire… Continue reading
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L’aïde
avalanche d’eaux circuit court été sublimations visible astre corne de gazelle Afrique lait exil ou exit au fin fond les maîtres sont bavards incarnation chants enchanteurs terrorisme de la joie courroucer baleines lance aux pieds vents emportés accolades baisers la musique de fond qui comble les Assis de petites balles, des ballades tremblantes sur mes… Continue reading
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Une toux
la toux d’un druide les hagards fluides aussi vite ! il y a des regards des amarres soulève soulève les torrents passe le temps qui cloque mégère prendre l’air rapide et légère est-ce que tu me vois ? choque face à la beauté fauve suspendu se prend le pavé songeurs qui errent adresse mais où… Continue reading
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Consignes pour un pastiche
conteneur jaune : aiguilles bistouris intranules épicrâniennes brocards tout objet tranchant ou piquant activité cérébral les fougères en plastique, l’odeur d’un hôpital devient familière sachet noir ( daom) : emballages papiers ordures ancien vertige ( si la justice divine existe, à moi elle me fait peur ! ) j’aurais pu écrire mes idées de ce… Continue reading
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L’élégante
à Véronique. l’extase réinventée le maudit nuages forme yeux d’ivresses acide étrange lenteur bleutée carma courbes s’incline arc fibrille elle avait des boucles de cuivre l’esprit des conteurs les sons nocturnes merveille découvertes au porte d’une ville enfant = marron noir papillon nos héros immobiles pieds de pierre mystère s’offre un dissous captive mille baisers… Continue reading
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Qui se lève ?
hexagone pubs inconnue kilomètres science penses-tu ? malade diagonale expertise grammatical de la nuit sur le jour théâtre meurtre soleil 15 : 24 une rue qui se terre un semblant d’entente avec les énergies de l’univers vous s’y trouverez votre compte pour sûre et quelque peu bander ! Continue reading
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Merci
les chemins du cœur… merci pour votre bénédiction ! les pluies noirs providentielles… merci pour votre bénédiction ! les saules pleureurs… merci pour votre bénédiction ! les offrandes… merci pour votre bénédiction ! la danse euclidienne des fourmis… merci pour votre bénédiction ! les écritures… merci pour votre bénédiction ! les femmes voilés à l’ignorance…… Continue reading
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Expériences, sinon à l’envie !
écrans se sentir utile dernier écran une passion les deux mains dans les poches clés devant les portes dernière clé une passion les amis sifflent les loups fruits lune de miel dernier fruit une passion plusieurs vies dans une vie pierres s’en sortir dernière pierre une passion déjeuner sur l’herbe nue cartes porte à porte… Continue reading
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Débutant tardif
à Oussama. Je regrette maintenant d’avoir été un débutant si tardif. Il semble que j’ai été un débutant tardif en tout. Je pense que j’étais en quelque sorte retardé. Francis Bacon. : a lors de l’un de mes voyages // lors de l’un de mes romans j’ai appris il n’y a pas que la bourse dans… Continue reading
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Douleur
vertige et vents sonores villes et poussière opposer réversible et subversive tribulations bordures et au-delà avalanche transitoire et ballons scotomiser collation ou corrélation les dessous des mots perdus un pas de côté marquer il n’y a pas d’énigme pour qui sait voir dans les reflets Continue reading
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Amphore
je prends une figue sèche à l’huile le soir j’improvise je mélange mes excréments et mon urine j’essuies mes morves et mes croûtes des yeux je me rafraîchie à l’eau de cologne je rétablie les connexions avec la saleté de mes vêtements avec la moisissure sur les murs et son odeur je me développe je… Continue reading
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Chuinter
il y a un lit double dans l’alcôve et de la poussière d’étoiles je veux des sons comme ceux que les corps animés produisent je-suis-nulle-part-et-partout-à-la-fois-les-lunes-défilent-militairement-et-je-me-tiens-à-l’-autre-extrémité-de-l’-appel-téléphonique ma main tremble calmement comme pour tenir le rythme d’une chanson imaginaire il y a une voiture parqué et je suis son homme je veux des airs d’automne comme le… Continue reading
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Adolescence
à Mustapha. j’habite un quartier résidentiel une construction de la france coloniale le genre varsovie en noir et blanc il y a eu encore des émeutes cette nuit la ville se soulève comme en région bouillonnante de revendications les c. r. s. n’ont pas ce petit quelque chose qui fait ordre et rétabli la tranquillité… Continue reading
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L’oxygéné
à mes Cousins. Taqṣiṭ n-ddunit-iw Yecfa yasd m-kul lawan Yefsa yeǧǧuǧeg lḥif-iw Deg-ul-iw yefka iẓẓuṛan Matoub Lounès. Tisirt Ne-ndama. : I une chose un être à la dérive parachevé par ses aînés à peine sorti de ses rêves arpentant des monts positifs ce n’est pas une lourde médecine ni une conscience d’intermarché sinon d’une écriture… Continue reading
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Hurluberlus
J’implore la pitié d’un toit qui s’écroule quand je mets le premier pas, la terre bouge… qui peut me délivrer de cette frayeur ? Djaroua Allaoua Ouahbi. mon étoile et moi, on construit un fantasque royaume pour autrui mon étoile et moi, on change la face du monde depuis le berceau jusqu’à notre vie d’adulte mon… Continue reading
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Sonnet fétiche Fr/Arab
Alors qu’eux étaient pour une poésie du crépuscule. Pour une poésie de la nuit. Nous autres nous défendons une poésie de l’aurore. Manifeste 1963. Nicanor Parra. – a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a – a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a,- a – a,- a,-… Continue reading
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Porte Dauphine
à mes nièces Naelle et Shikha. vous saurez être des femmes rayonnantes pour aimer. Même toi, Nedjma, ma belle étoile ! Tu m’as laissé seul dans les déserts nocturnes Avec le cœur qui frémissait de peur Dans la cour du grand édifice Embrasse-moi C’est le souhait de la corde Et moi mon étoile Quand les… Continue reading
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El Hafiya
enfance déchue des dents blanches deux nerfs ton sourire sur le mien un chat les jours passent vient l’été tes yeux et des ailes or et aurore se couchent ( je pense à la sexualité d’un chat ! ). un coup s’entend un autre coup de poudre bouquet de fleurs boisson une rose ou une… Continue reading
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Passer les jours
à Chouaib. je rêve d’un long voyage au-delà des dunes et choir sur place que par affliction je commanderais aux fleuves hors des lits tout en étant pur et cruel je ferais de mon cœur une roche de granite je rêve de recevoir un verset comme une goutte d’eau dans les profondeurs de l’Etna que… Continue reading
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Passage
à Sihem. je m’assois au bord d’une banquette démotique avoisinant des journaux abandonnés et humides seul, je m’écrase sur le grand verre automnal la peuplade d’Afrique tient le cap sur l’Europe un ciel gris au-delà de mes lunettes bleues enduites d’un gras profond qui s’embue – ils ont des huiles sur le corps pour leur… Continue reading
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La Croix du Sud
à Abdellah. Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux. Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte. comme un sentier dans le ciel parsemé de clairs étoiles le berger suit le sentier les étoiles tombent le berger trébuche et tombe il contemple la nuit du sud les deux mains sur sa tête… Continue reading
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Jour de vote
toile rajeunie salut à nos femmes du rabougris au revoir aux chrysanthèmes comme tu souhaites et puis oui belle silhouette verte tige vestige céleste dilem du témoin voisins comme âge âme d’écolage et mesgoule, le mulet ! magie d’éthique gris merveille moderne ethnique coupures fines sur une lamelle yeux mousselines de noir vieille accroche coléo couleurs… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
Vous avez la gentillesse de parcourir ces bribes de mots et de m’encourager. Je tiens avant tout à vous en remercier, merci chères lectrices, chers lecteurs.
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Tout signe refusant le savoir doit être marqué par les mots : Ô toi étoile lointaine… ,— Djaroua Allaoua Ouahbi.