est-ce que vous comprenez que l’on peut remodeler son passé à l’infini ?
comme un peuple phage aux puissants élixirs d’amour
comme une vieille histoire racontée depuis le fond des âges
comme un lavabo vieilli de faïence local
les émigrés sont comme au seuil d’un printemps universel
saisissez !
saisissez !
saisissez !
est-ce que vous comprenez que l’âme est trop grande pour une fourmi même pour s’y loger ?
j’étais rendu à des visages aux tribulations de lichen
j’étais rendu à des chœurs chorals fondus de sourires en chapeau de paille
j’étais rendu à des passages au quartier western sans âme familière qui vive
les émigrés sont ici pour moins que rien et rien au-delà
sans secours.
sans secours.
sans secours.
les moindres passions finissent en échardes
suivez votre veine !
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Posted by:
Aichaoui H. Arman H.
Je marche dans le bois… , un rituel sauvage, dessous les feux. De haut en bas traversé par les signes, ainsi est mon écriture, et moi… !
Je rends état de ma mythologie personnelle, de mon itinéraire, même si pour écrire des poésies je me prends pour Homère ! Même si je digère patraque les notes de mes strophes. Je ne sais qu’être là, être là, être là, etc. Une lecture de l’univers.
Je me repositionne dans le parler / dire : appuyant sur les bifurcations, fissures, etc. Je ne réponds qu’avec mon silence intérieur au dessein divin, ne tiens qu’à l’invraisemblance des mots, lointains, non-amicaux, à en devenir.
Je traduis moins par la sonorité que le sens, les plis de ma langue natale derja ou l’arabe, après une recherche du bouquet double. Cette alternative résulte de la sensibilité que j’ai du poème. Comme au surplus, ils surgissent en français.
En outre de mes propositions, rien n’a de faveur à l’instar de l’expérience poétique, diluer tout mon être dans le temps qui vient.
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