Sursauts
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Vents contraires
tu invoques… , par ta présence, déjà senti la caresse, – l’intuition du vent tourbillons de particules qui retombent ! tu tâtes l’air, la haie hormis celle qui en tombe, – celle qui te tâte ? derrière la vitre lorsque tu sombres tes yeux, dernières douceurs tu en oublies hors ton frein, ton cloître va,… Continue reading
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Crocs d’un loup
à Rafik. j’assemblais de mes doigts quelque part comme tendre vers l’ensemble l’ailleurs d’un commandement : vert. mon cœur lasse m’accablait je me recentrais sous l’ombre d’un muret soyons pour nous soyons insaisissables comme les vents comme les longs hurlements ! ne reconnaissant qu’une version de l’enfer sur terre la peur de plaire je connaissais… Continue reading
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Rien qu’un arbre !
j’espérais m’approcher d’un arbre dans l’autre monde un arbre peut-être ondoyant ou de feu qui serait inconsommable et ne se consumerait jamais je n’aurais pas eu le désir d’eaux limpides ou de Styx ni m’enraciner dans de la terre les vents seulement me berceraient et me suffiraient j’aurais été à l’écart des animaux de toutes… Continue reading
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Une ballade au parc
tes cheveux sur ton épaule sous les derniers rayons de soleil parmi quelques oiseaux… c’était si beau c’était si beau un après-midi d’été toi et moi sur une pelouse oui, parfumée, bien verte ! comme une pelote de laine inoubliables étaient tes rires où j’en étais : quand est-ce qu’est prévu ton retour, dis-tu ?… Continue reading
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Caïman de tissu
l’heure ! … et puis deux heures ! et puis, lieder une veilleuse à la chevelure de feu – oui, tant que cela inrecommandable ? ma pensée s’emplit de son cœur-féerie elle m’écrit. à la fin… je fuis… , une aire – dans cette fuite pour lui revenir Continue reading
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Se rabattre sur la ligne d’urgence
il ne pleuvait plus sur mes blancs tombeaux les essuie-glaces étaient en stand bye par intermittence elle conduisait silencieuse et somnolente le jour aussi elle n’était qu’à moitié là un véhicule d’une trajectoire opposée parfois plein phare radiographiait l’habitacle poussiéreux sur une route ouverte, largement ouverte on n’évaluait plus les distances seul l’éloignement du point… Continue reading
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Rendez-vous du soir
n’étant pas moins qu’une fleur le rite et l’étoffe l’étincelle fleur sans nom fleur d’un autre nom l’asile d’un même mouvement qu’elle relie avec un sourire elle répond au nom de fleur qui s’élance lumineuse par ses greffes toujours se brisant sur un cœur qui trace et entrave Continue reading
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Oud
appelle de tes vœux l’orient sous les palmes conjure cornes et vents de tes doigts de sable la parole tiendra de la source parmi le gravat une roche au jour tu t’éveilles hâlé Continue reading
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Un cœur aux repas
tu es là où tu n’es pas tu es ma présence fragile et mon ailleurs je ne résolus pas tout j’ai vécu très tôt avec toi très vite ! très fort ! je marche cependant sur tes pas pour ne plus marcher Continue reading
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Bruissements
s’infiltre par la serrure de la porte et des fenêtres l’aube aux clartés essentielles le chat ne joue jamais seul ses yeux étoilés bruissent par un saut tout s’invite à ma demeure en cette heure de l’éveil l’attention portée à la circulation des oiseaux : l’astre, l’instinct du chien qui remue ! l’odeur de café… Continue reading
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Murs blancs
il me parvient de la musique qui se noie dans les gosiers après tout on n’aimerait pas danser je joue avec les murs blancs et le cauchemar des morts et des vivants qui se versent comme un gouffre colportant un entre deux une allumette dans un tas de foin, sous peu le brasier je n’ai… Continue reading
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Hagard
le jour s’endort un peu moins dans la décrépitude j’apaise le flux du sang les rives où je me retrouve ne sont pas miennes comme ce jour-là : divin ! je ne l’ai pas observé dans mes souvenirs ne croyant plus à l’immuable ici-bas je regrette un ciel perdu qui bavait sous la pluie je… Continue reading
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L’homme derrière un rideau
la nuit que tu entends à peine à peine… ! tu ne dois pas attrister ton cœur à tous les niveaux j’aime tizi-ouzou. Tizi-Ouiza ! elle a la douce voix du clapotis des eaux comme une perle la nuit que tu entends à peine elle t’attend Continue reading
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Comme un au revoir, comme une ombre
fini l’éternel de l’ombre obscure sais-tu d’orgueil que les astres sont sûrs ? la tristesse est immense et toi, tu es fini plus le désir de vivre d’après ta tête rabougrie comme un au revoir aux senteurs de vanille certains ébats du soir crochètent tes guenilles Continue reading
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Frise
elle entrait dans le poème irradiait l’allée de ses chevilles ornées un matin d’un dimanche sous l’orage ( elle était jolie celle qui traversait crevant les yeux qui inondaient l’allée… ! ). elle coursait les brides de son poème les blancs rêves d’une mésange les trous dans un cœur comme une lune emplie d’un manque… Continue reading
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Télégrammes avant l’an 2000
à Nassima. Et il y a Quelque chose de bizarre – chez moi – Cette personne que j’étais – Et Celle-ci – n’ont pas l’air d’être la même – Serait-ce – la Folie ? Poésies 1882. Emily Dickinson. Traduit par Françoise Delphy. L’union-centre – Jour et heure de dépôt le Jeudi 24 à 23h07 :… Continue reading
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Fractures
à Sophia. complainte entendue plantes brûlées et drôles de chapeaux vaste fémur comme les jours abimés où retombaient les générosités d’un adolescent révolution des fleurs et des pierres sensibilité d’une tête muette avec ses frères… , – pas bien pas bien ! quelques colombes effleuraient la fenêtre d’un paisible lointain nous fallait-il faire face, à… Continue reading
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D’une main verte
une plante verte pas tout à fait verte un pot fissuré pas tout à fait de terre elle atmosphère il s’érode ils font quatre cents vingt grammes lorsqu’ils se croisent une fois l’an sur deux Continue reading
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De zéro à douze
à Ghiles. Le meurtre du douanier fut splendide avec le cerne bleu des yeux et l’accent rauque des canards près de la marre. Les ténèbres 1927. Robert Desnos. : 0 —— –, — – –, —– — –, – –, —-, ——-, —— —- —- —– ! —- — – — – – – –… Continue reading
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À minuit le mur s’est effondré
à oncle Abdelkrim. une voix me halait lorsque je priais, indiscernable, chaude et lointaine : reviens mon fils, reviens ! disait-elle. je me fourvoyais avant de me ressaisir, puisqu’Il n’a pas de fils : la nuit est à l’orage de sable et sommeille sur ses défaites et ses morts sur pieds et livré sans nœuds… Continue reading
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Adolescence
à Mustapha. j’habite un quartier résidentiel une construction de la france coloniale le genre varsovie en noir et blanc il y a eu encore des émeutes cette nuit la ville se soulève comme en région bouillonnante de revendications les c. r. s. n’ont pas ce petit quelque chose qui fait ordre et rétabli la tranquillité… Continue reading
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L’oxygéné
à mes Cousins. Taqṣiṭ n-ddunit-iw Yecfa yasd m-kul lawan Yefsa yeǧǧuǧeg lḥif-iw Deg-ul-iw yefka iẓẓuṛan Matoub Lounès. Tisirt Ne-ndama. : I une chose un être à la dérive parachevé par ses aînés à peine sorti de ses rêves arpentant des monts positifs ce n’est pas une lourde médecine ni une conscience d’intermarché sinon d’une écriture… Continue reading
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Porte Dauphine
à mes nièces Naelle et Shikha. vous saurez être des femmes rayonnantes pour aimer. Même toi, Nedjma, ma belle étoile ! Tu m’as laissé seul dans les déserts nocturnes Avec le cœur qui frémissait de peur Dans la cour du grand édifice Embrasse-moi C’est le souhait de la corde Et moi mon étoile Quand les… Continue reading
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La Croix du Sud
à Abdellah. Sous un portique d’ardoise viennent rêver des bergers sans troupeaux. Un soir comme les autres. Jean Claude Pirotte. comme un sentier dans le ciel parsemé de clairs étoiles le berger suit le sentier les étoiles tombent le berger trébuche et tombe il contemple la nuit du sud les deux mains sur sa tête… Continue reading
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Léon
à Célia. et à Chafik. nous rêvons d’une entité plus intègre qu’une danseuse soupçons… , – les fichus sont dramatiques ! l’ultime fête s’est ouverte en coulisses sur les danseuses étoiles le bleu du soir est opaque les guirlandes en papier déchirent le ciel les vitrines exposent la grande armée les traits obscurs des marins scintille… Continue reading
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Verso
à Chouibe. elle a fait un sacrifice d’elle-même pour renaître de nouveau nouvelle ainsi que cendre qui ne fume pas ! je suis artificiellement le 14 juillet depuis qu’elle m’a quitté j’étais encore avec cette femme sous le signe du fennec de quelle entité est-il question ? parlez-moi de vous, parlez parlez ? Bordeaux. Été… Continue reading
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Cette manivelle, quel automne !
trois feuilles d’un arbre sont tombées à l’instant sexe fertile, c’est vrai ! que je savoure mollement, etc. les invisibles qui immortalisent temporairement tout en prenant la voie des éphémères où me manque subtilement le parfum des fleurs désirs, brièveté et intuition à l’honneur puis, d’une main déposée sur la vitre cordée un long froid… Continue reading
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Les guêpes
dans ce fier monde et les greniers les guêpes trouent les toiles des vaines araignées l’esprit d’un enfant reste captif et n’y manque jamais les honorant de fourmis clivées d’un linceul ! une envie lui prend de hurler fort : CATACOMBES ! résolu de rêver son envol plus qu’ici qu’ailleurs et matérialiser le ciel ainsi… Continue reading
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Climats d’un deuil
quelques intimes démons assèchent les illusions de ma chair malléable : les manquements à la soif cent fois répétés… ! seule cette mémoire me tient captif le vent souffle sur les résédas de mon territoire semblable au refuge et au désœuvrement le changement s’est intensifié d’un cran dénommée : ruine. ainsi vont les tourbillons dans l’âge… Continue reading
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Une cascade de pluie
à Ghiles. au-dessus de la clameur des noirs sons je retrouve mon lit de coton et la littérature qui berce mes mauvais sommeils le sable des siècles africains se frotte aux parois de l’instrument je repasse sur ma mélancolie et l’époustouflant chemin des non-retours les amoureux du pont de pierre s’embrassent comme deux à l’abri… Continue reading
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La scène déraille
radieux l’abécédaire qui s’est cajolé de la flûte de nos os enchantés et des petits miracles quotidiens les purs espoirs où se dilatent nos rétines les après-midis de nos amours imaginaires et fantasmés les rendez-vous clandestins la tendance qui déferle sur nos anniversaires l’exubérance des soirées du ramadan les jeux de nos conquêtes et nos… Continue reading
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Les aînés de l’automne
qu’est ce qui fait bon vivre sous le soleil froid et la lenteur des jours sans pareils je me promet d’aller au gré de mes envies sans faillir et faire des vents à jamais mes aînés adorés je voudrais tant revenir aux temps anciens semblable à un mouchoir blanc et humer le parfum des fleurs… Continue reading
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Corps perdu
une laideur est ma première impression je dépasse et soulève tous mes critères de beauté tous mes préjugés, etc. l’après est meilleur lorsque frêle tu tombes dans mon lit que je te donne le côté terrasse du cœur je repense à ton souffle tiède sur ma nuque décatie et je souris Continue reading
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Car, je flirtais si longtemps
à Thara. au cours de l’année du singe la deuxième se préparait aux mathématiques il faisait encore nuit, je crois ! une atmosphère propice à la réminiscence le professeur rentrait comme à son habitude comme une percée dans l’odeur d’une étable endormie les regards en un éclair s’échangeaient toutes azimuts le crédule veillait à l’homogénéité… Continue reading
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La table
à Raouf. Dans la sylve elle tombe, sans lieu choisi, mais là elle germe, comme un grain d’épeautre montée en scion, puis en plante sylvestre, les harpies qui se nourrissent de ses feuilles, lui font douleur, et la douleur fenêtre… » L’enfer, Dante Alighieri. son assiette fluette s’adonne à la frugalité des sens décuplés du pain… Continue reading
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Conduire une danse
à la ville de Constantine. du soleil à gogo se verse entre les verres des cafés maures il pleut… sur le poste radiophonique et les bouches hachées des belles passantes et inconnues il me revient une aussi belle boursouflure démarrer en quart de toi la carriole flotte dans le contre espace de la rumeur la… Continue reading
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Tablier
le ciel est court dormez les bonnes gens, la ville veille sur vous une figure d’enfant déluré comme un bleuté jusqu’aux narines de mouton tu es définitivement parfaite et de perdue te projeter, tu ne fais que ça ! la puissance renouvelée des absents quel est ce refus de vivre ? le poète a des… Continue reading
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Enfance
durant les années de mon enfance j’arpentais un cimetière laissé à l’abandon seul et environné par le silence j’allais cueillir pour des hommes des plantes sauvages d’été je ne m’approchais jamais de celles qui étaient sur les tombes même si je les lorgnais que d’un œil ! je n’oublierais jamais les amples vêtements et la… Continue reading
Bienvenue dans mon atelier !
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